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07 - Tahiti, un jardin d’Eden d’arbres et de fleurs…

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 23 janv. 2020
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 févr. 2020


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Profitant de quelques jours au port, nous avons loué une voiture à Papeete et décidé de visiter le sud de l’ile. Pour l’orientation, ce n’est pas difficile, il n’y a pratiquement qu’une seule route qui suit le littoral et qui ne fait pas complètement le tour. L’ile principale s’appelle Tahiti Nui (grande) et la presqu’ile est appelée Tahiti Iti (petite) s’arrêtant à mi-chemin au sud et au nord.

Les lieux remarquables (jardins d’eau, jardins botaniques, marae (lieux de culte), grottes, cascades) sont noyés sous une végétation luxuriante qui ne connait pas de saisons et fleurit toute l’année. Chaque endroit, même le plus reculé, est agrémenté naturellement de fleurs. Ici, les montagnes sont vertes, tout pousse jusqu’au sommet. Le climat tropical avec sa chaleur de 30° en moyenne, ses pluies régulières mais peu durables et aussitôt asséchées et surtout son taux d’humidité qui reste le plus difficile à supporter expliquent cette profusion de nature végétale.

Notre premier arrêt s’est fait aux grottes de Maraa. Il s’agit de 4 grottes avec des cascades, l’une d’elles ayant une mare entièrement recouverte de laitue d’eau. Pour cet endroit parfaitement entretenu comme pour tous les autres visités, l’accès est gratuit.

Nous avons ensuite fait une halte au marae de Mahaietea, en plein défrichage par 4 jeunes polynésiens. Ils nous ont dit qu’il était plus grand à l’origine que celui que nous avions visité dans l’ile de Raiatea, allant jusqu’à la barrière de corail, mais le temps et la houle en ont détruit la plus grande partie.

Le coup de cœur de la journée a été aux jardins de Vaipahi. Ce lieu ombragé et parcouru de ruisseaux et de mares rassemble les principales fleurs de Polynésie sur un chemin offrant découverte sur découverte. Nous allons en partager quelques-unes avec vous…

Il y a également un parcours initiatique sur le traitement des corps des défunts, en invoquant les dieux et la nature. Tout ici est affaire de légendes invraisemblables qui explique chaque montagne, chaque rivière, chaque pierre. C’est le fameux « mana » qui irrigue l’âme des polynésiens et qui a subsisté à la civilisation des missionnaires venus annihiler la culture maori, en vain. Les rites, les danses, les tatouages, les jeux ancestraux qui ont leur point d’orgue lors du « Heiva » de juillet montrent la résilience de ce peuple à conserver ses racines. Le Heiva est une immense fête de 3 semaines ou chaque peuple de Polynésie s’affronte dans les chants, les danses, les lancers de javelot, la montée de cocotiers à mains nues, le port de charges lourdes, les courses de pirogue…

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De nombreux oiseaux peuplent cet endroit, ainsi que des coqs (très nombreux en Polynésie), poules et canards. Sans oublier l’anguille sacrée, aux yeux bleus, dont les nageoires forment des oreilles, qui règne dans les eaux douces et fraîches en provenance des montagnes.

Nous nous sommes rendus ensuite au jardin botanique, à la pointe sud de l’ile principale. Ce lieu est exceptionnel par sa diversité et son ampleur. C’est un américain qui, il y a juste 100 ans, en 1919, décida d’acheter un domaine de 137 hectares pour y acclimater 250 espèces nouvelles venues du monde entier, qu’il donnait ensuite à la population. On lui doit la plupart de la diversité actuelle de fruits et de fleurs que chaque polynésien a à cœur de cultiver autour de sa maison.

Lieu magique, ambiance de forêt primitive où l’on s’attend à voir s’avancer des indigènes en pirogue dans la zone humide aux arbres démesurés et aux racines tarabiscotées. Une impression d’être téléporté sur Pandora dans le film Avatar, les odeurs et la chaleur en plus…

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On y trouve des bambous géants, les plus grands que nous ayons vus jusqu’à présent et des arbres du voyageur qui déploient leurs feuilles dans des éventails magistraux.

Nous sommes arrivés sur Tahiti Iti, la presqu’ile. Ici, le mont Roniu culmine à plus de 1300 mètres. C’est plus montagneux et le climat y est plus frais. Une petite route nous conduit au belvédère de Taravao qui offre une vue panoramique sur la grande ile de Tahiti. C’est le seul endroit de Polynésie où l’on fait l’élevage de vaches laitières, assez nombreuses sur les collines de belle herbe grasse. La végétation, arbres, prairie, est toute autre, on se croirait presque en Normandie. Que de contrastes !

Quelques chevaux habitent également ces lieux pour agrémenter la carte postale...

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Au terme d’une journée bien remplie (le soleil se lève à 5h15 pour se coucher à 18h30), nous avons fait une halte pour un bain dans une eau à 27° sur la seule plage de sable blanc au sud de Punaauia, avec vue sur Moorea. Avec les volcans ambiants, le sable est majoritairement noir à Tahiti.

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La soirée n’était pas finie pour autant. L’hôtel Intercontinental organisant chaque semaine un spectacle de danses tahitiennes, nous étions de nouveau d’attaque pour découvrir les rituels marquisiens à base de hakas maoris en sirotant un cocktail local.

Ce sera l’objet de notre futur post…

 
 
 

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