
En France, tout finit par des chansons.
Parfois, au contraire, c'est une chanson, un air obsédant qui s'incruste dans la tête, semble se perdre puis réapparait, chargé de sens et de messages.
Voici "Quand je vois passer un bateau" de Guy Bontempelli, en 1972, chanson approchée pour sa montée et descendre de la gamme à la flûte, la musique et les paroles ont fait le reste...
Et s'il y a bien une chanson qui exprime cette envie de quitter une France triste et déprimée, c'est bien celle de Pierre Perret, clin d'œil à Jaques Brel, dans "ma nouvelle adresse" :
"Oui mes amis j'ai largué tout
Pour l'archipel des Tuamotu
Où quel que soit le cours du franc
On offre son poisson vivant
Pour une poignée de riz blanc…"
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Et puis, "Les marquises" où, par manque de brise, le temps s'immobilise...
Enfi, comment oublier ce bijou de 1958, de circonstance : "si t'as été à Tahiti"...