01 - La Génèse...
- Jo et Jo

- 24 nov. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 févr. 2020


L’idée avait germé depuis quelque temps de passer les 10 à 15 premières années d’une retraite active dans l’hémisphère sud et très vite, après celle de Bali prévue initialement, la destination de Tahiti s’était imposée. La manière de vivre sur place n’était pas définie et il s’agissait alors plutôt de louer une maison meublée en bord de lagon et d’acheter un petit bateau à moteur.

Ce projet était déjà suffisamment connu lors de l’anniversaire de Jacky en septembre 2018. Certains témoignages lors de cette soirée venaient le souligner, avec une chorégraphie du Quadrille Français sur une musique tahitienne à grand renfort de colliers de fleurs et une danse remarquable par 3 vahinés. Une chanson venait aussi renforcer ce futur projet, sur la musique du « Figurant » de Sardou : « le type qui sous les alizés, sera le roi des retraités, c’est moi, le décroissant »… ainsi que : « vieux loup de mer en catogan voguant sur son catamaran »… Ce n’était alors qu’un effet de rime… et un texte prémonitoire !
Le projet commença véritablement à s’affiner début 2019, à la date effective de la retraite.
Vivre dans une maison, aussi belle soit-elle, c’est se fixer au même endroit et ne pas profiter de l’étendue de la Polynésie. Un petit bateau moteur, c’est bien pour le lagon, mais comment aller d’île en île ? Alors s’est vite imposé le choix d’un voilier. Quoi de mieux pour profiter des alizés et du temps infini que nous avons devant nous pour visiter les 5 archipels dont l’étendue représente la superficie de l’Europe tout entière ?

Mais quel bateau ? un monocoque, qui gîte très souvent ou un catamaran plus stable et plus lumineux, bien que plus cher ? La deuxième option a été choisie très vite, et à partir de là le choix de la maison et même d’un petit appartement à Papeete devenaient caducs.
Ce serait donc un catamaran !
On ne s’improvise pas marin quand on a vécu toute sa vie sur la terre ferme, malgré un service militaire dans la marine nationale, quelques bords tirés depuis un dériveur ou un stage de vieux gréement sur le Belem, 10 ans plus tôt.
Et puis, ce n’est pas l’affaire d’une seule personne, c’est un projet de vie ! Et un changement radical. Il fallait bien se tester un peu avant le grand saut et voir si la vie sur un bateau pouvait s'envisager durablement.
Le 20 avril, Sylvie et Jacky embarquaient donc à Porto-Vecchio pour un week-end sur un catamaran (un ketch de 42 pieds âgé de 40 ans) pour valider le principe d’une vie à bord d’un voilier. Essai réussi, surtout avec une mer de 7 sur l’échelle de beaufort ("grand frais", ou de 50 à 70 km/h de vent) qui secouait bien et nous a empêchés de passer la nuit au mouillage, même abrité. De fait, l’option de vie sur ce genre de bateau a été validée. Restait alors à trouver le nôtre…
Le salon de catamaran à La Grande Motte le 26 avril a permis de trouver de précieux conseils. Le choix de la marque Lagoon et le modèle 380 (38 pieds, soit 11,50 m) s’est vite imposé comme optimum pour nos besoins.
De là, une prospection accrue auprès de sites spécialisés et c’est sur Expat.com que nous avons trouvé la perle rare : un Lagoon 380 de 11 ans, en version propriétaire (3 cabines avec un flotteur entièrement dédié aux occupants et l’autre aux invités, 2 salles de bains, cuisinière, four, réfrigérateur, évier deux bacs, voiles et électronique récentes, panneaux solaires, dessalinisateur d’eau de mer…).
Les propriétaires actuels, Alain et Myriam, avaient à peu près le même projet que nous, décidant de passer leurs deux premières années de retraite à découvrir la Polynésie. Ils ont même prolongé leur séjour jusqu’à notre arrivée. Ils nous attendent le 9 décembre.

























De tout cœur avec vous dans ce magnifique projet ! Nous espérons venir vous rendre visite pour redécouvrir ces paysages paradisiaques, que nous avons connus il y a presque 20 ans pour notre voyage de noces !! L’occasion pour nous, peut-être, de nous remarier à la polynésienne 👍😉