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05 - Première grande traversée : des iles du vent (Moorea) aux iles sous le vent (Huahine)

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 8 janv. 2020
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 18 févr. 2020

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Fraîchement rebaptisé, Jo&Jo était prêt pour une première traversée de l’archipel de la Société, des iles du vent (Tahiti, Moorea) vers les iles sous le vent (Huahine, Taha, Bora Bora et Raiatea).

Dernier petit tour à Papeete, vers le quartier des ministères et la présidence de la Polynésie et préparatifs pour la traversée vers Moorea (vérification moteurs, niveaux eau, équipements de sécurité, chargement des fichiers météo et briefing sur la traversée).

Le 31 décembre 2019 à midi, nous quittions le port de Papeete pour l’ile sœur de Moorea, par des vents contraires et une mer hachée, avec une arrivée en baie de Cook à la tombée de la nuit, un peu tard pour bien voir les fonds. La mise de l’ancre à proximité d’un voilier en fond de baie associée à la dérive au vent nous a fait accrocher la chaine de l’autre bateau, lequel s’est mis à nous suivre dans nos manœuvres avec une entêtante obstination. Une demi-heure plus tard, avec le secours du propriétaire du voilier, tout était rentré dans l’ordre mais nous étions trop fatigués pour attendre le bain de minuit de la nouvelle année.

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Ce n’est que le lendemain que nous avons découvert la beauté du lieu.

Nous avons fait notre concert du nouvel an à notre manière, bien loin de Vienne, des crinolines et des fracs. Christiane et Jean-Louis ont esquissé un pas de valse dans la tenue locale la plus appropriée.

Vous pouvez admirer ainsi sur la photo « l’homme et les gants » qui étreint sa danseuse… devant notre petite tahitienne ondulant au soleil devant nos dauphins, souvenir d’une boutique de Papeete.

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La baie de Cook étant trop exposée à la houle de nord, nous avons élu domicile le jour suivant en baie d’Opunohu, l’occasion d’une sortie de ravitaillement en annexe au petit village de Papetoai, écrasé de chaleur et de moiteur.

Il va falloir s’habituer à plus de 90 % d’humidité par des températures allant de 25 à 32 degrés à l’ombre…

Pour notre pitance, c’est de l’autre côté de la baie que nous avons trouvé notre bonheur, au restaurant du Hilton Resort, un lieu que les photos ci-dessous suffisent à décrire.

Comment ne pas penser à la chanson de Starmania, le blues du businessman : « j’ai ma résidence secondaire, dans tous les Hilton de la terre, j’peux pas supporter la misère »… A prendre au second degré quand même…

Le 3 janvier, réveil à 4h30 pour appareiller dès 5h30 et arriver à la nuit vers 19h00 dans le lagon de Huahine. Plus de 13 heures de pur bonheur au portant, avec des vagues bien formées sur lesquelles Jo & Jo surfait avec aisance. Grand-voile et génois établis à 100 % pour une croisière à 6 nœuds de moyenne et des pointes à plus de 8 nœuds (15 km/h).

Le lendemain, petit tour au port de Fare. Pas grand monde en cette saison, le port est pour nous et nous accostons au quai principal pour la matinée, n’oubliant pas une halte au Yatch club pour une pinte de bière servie par un sympathique « réré ».

L’après-midi fut passé dans un petit coin sauvage rien que pour nous, avec une jolie plage de sable blanc sous les palmiers.

Au village, nous avions rencontré le matin Alain, un légionnaire marié à une tahitienne (il nous a beaucoup parlé de sa femme au point qu’entre nous, on l’a surnommé Colombo). Nous avons fait un tour complet de l’ile avec son 4x4, découvrant sous le soleil des paysages magiques.

Ce fut aussi l’occasion de belles rencontres, comme celle de Loïc Peyron au relais Mahana qui fermait le jour même pour ne rouvrir que mi-février. Mais aussi ces femmes sortant du temple protestant en ce dimanche, avec leurs tenues colorées et leurs colliers de fleurs qui nous furent offertes avec beaucoup de gentillesse.

Mais le plus beau et riche moment de la journée a été d’être invité chez Aimé et sa famille dans sa paillotte en bord de plage pour goûter au « Uru », le fruit de l’arbre à pain, ainsi que le Korori, un coquillage servi cru avec du riz et du lait de coco. Délicieux !


Aimé et sa femme Béatrice ont quatre filles et deux fils, vivent sans électricité, ont depuis peu des panneaux solaires et n’ont pas d’eau douce à disposition. Ils récupèrent l’eau de pluie. Ils vivent de la culture de la noix de coco et de quelques légumes.

Ces gens d’une simplicité chaleureuse qui vivent de peu nous ont semblé heureux, sains, généreux et possèdent un accueil incomparable. Nous reviendrons les voir pour un four polynésien dans quelques mois, avec la famille, le yukulélé, une bonne bouteille et une relation à enrichir encore.


La suite à Tahaa, l'ile Vanille... !

 
 
 

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