03 - Arrivée en Polynésie...
- Jo et Jo

- 21 déc. 2019
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 18 févr. 2020

Notre arrivée à Tahiti…
Nous bravons la morosité ambiante de métropole, slalomant entre gilets jaunes en essoufflement, les gilets rouges en éruption et les professionnels du rail en colère pour aborder Orly sans trop d’encombres.
5 bagages bien remplis en soute, nous sommes prêts pour le grand saut, et quel saut ! Une nouvelle page se tourne, vers un inconnu rêvé et sans doute idéalisé mais qu’il nous reste à construire. Un avion flambant neuf, confortable et relativement silencieux - du low cost haut de gamme - et nous voilà 11 heures plus tard en escale à San Francisco. Pas le meilleur souvenir avec deux heures à sacrifier aux tracasseries administratives des ricains avant de remonter dans le même avion sans même avoir eu le temps de flâner au Duty free.
Bonne surprise, le vol San Francisco – Papeete est rempli au tiers de la capacité ce qui nous laisse la place de nous allonger pour les 9 heures restantes.
Arrivée à l’aéroport de Faa, au sud de Papeete, à 5h15 du matin. Il fait déjà jour, déjà chaud et déjà moite.
L’accueil est immuablement en place à l’aéroport, avec les musiciens et la vahiné, au son des yukulélés.

Nous voilà dans le taxi pour la Marina de Papeete.
Myriam et Alain, les encore propriétaires de notre bateau, nous attendent avec un collier de fleurs de Tiaré, le symbole de Tahiti.
A partir de cet instant, nous remiserons pantalons et chaussures fermées…
Nous découvrons le bateau qui nous attend au ponton de la marina. Il est comme nous l’avions vu en photo et vidéo, déjà familier. Une première visite est faite mais c’est surtout l’occasion de rencontrer les propriétaires et d’écouter leur histoire, leurs périples, leurs rencontres, leurs coups de cœur.


On discute jusqu’à l’heure du repas, pris au marché de Tahiti, où nous subissons notre première pluie tropicale, drue et assourdissante sous les toits en tôle.
Nous goûtons nos premiers plats polynésiens accompagnés de la bière locale, la Hinano.
Il est temps de se reposer pour récupérer du décalage horaire, de 11 heures par rapport à la métropole… Après 5 heures de sommeil, visite plus détaillée du catamaran, passation de consignes et signature de l’acte de propriété… Beaucoup de choses à intégrer rapidement, qu’il faudra digérer et remâcher pour bien les assimiler.

Après la visite statique, nous partons le lendemain vers le sud de Papeete, pour passer la nuit au mouillage dans la zone de l’aéroport. Pas d’autre bateau à proximité. Première baignade et premiers poissons autour d’une patate de corail.
Et aussi l’occasion de passer le témoin et les clés du bateau, autour d’une bouteille de champagne.

Voilà, Alain et Myriam nous quittent, heureux de retrouver leur famille mais tristes de quitter Alaïa, ce catamaran qui faisait partie intégrante de leur univers et de leur famille, comme ce sera le cas pour nous.
Son baptême sous le nom de « Jo & Jo » est prévu pour la période de Noël, avec nos amis Jean-Louis et Christiane qui viennent nous rejoindre le 25 décembre.
Entre temps, nous avons eu la visite de Robin, le skipper qui avait piloté le stage d’octobre en méditerranée et qui se trouvait en Polynésie depuis un mois, avant de rejoindre la métropole le 21. Deux jours de navigation vers Moorea et de mouillage dans un endroit magnifique, à deux pas du lieu de nourrissage de raies et des petits requins de récifs à pointe noire.
L’occasion de parfaire ou d’apprendre les rudiments de navigation au moteur, à la voile, le mouillage et les manœuvres de port.
Nous attendons nos amis pour poursuivre l’aventure entre Noël et la mi-janvier.
Jo&Jo devrait nous mener vers Moorea, puis Huanine, Raiatea et enfin Bora Bora, si les alizés nous sont favorables. Ce n’est pas la meilleure saison pour naviguer, elle arrivera à partir de mai, mais nous serons attentifs à la météo, au vent et à la houle.
Ici, c’est le dépaysement complet. Les polynésiens sont charmants, gentils, serviables. Les commerçants n’hésitent pas à vous dire d’aller dans la boutique d’à côté car c’est mieux ou moins cher. Surréaliste !
Les communications et les produits français sont chers et c’est toujours un peu la course pour trouver un bon spot wifi, mais il est dit que le paradis peut bien se passer de la 5G…
A FA'A HEIMOE TO OE ORA, E HA'A MAU TEIE MOE - Fais de ta vie un rêve, et de ce rêve une réalité
Citation de St Exupery















On vs souhaite une bonne année 2020 plein de belles choses dans votre superbe aventure