54 - Plongée sur les épaves
- Jo et Jo

- 24 oct. 2021
- 12 min de lecture

Notre lieu de mouillage est quasiment à mi-chemin entre deux épaves d’avions englouties depuis plusieurs années.
La première épave est un petit avion de tourisme immergé depuis 1995 par 10 mètres de profondeur sur du sable dans la zone sud en bout de piste de l’aéroport, appelée « aquarium » ou « Papa Whisky ».
Nous y avons fait un repérage avec notre nouveau kayak gonflable avant de nous y rendre avec Nathalie et Sylvain en annexe avec palmes, masque et tuba pour un snorkeling sympa sur ce site qui compte également deux épaves de baleinières en bois en état de décomposition.
C’est un endroit très prisé pour les baptêmes de plongée.

A la suite d’une erreur de son pilote, un élève en formation parti en vol solitaire, le moteur de l’avion Cessna s’est arrêté sans pouvoir être redémarré à temps. Le pilote a effectué un amerrissage à une centaine de mètres du seuil de la piste et s’en est sorti sain et sauf.
Quelques jours plus tard, une équipe de plongeurs est envoyée sur les lieux afin de remonter l’épave. Mais l’épave n’est plus là, elle a été déplacée par les forts courants que l’on trouve dans cette partie du lagon. Depuis, elle gît dans ce coin abrité et peu profond appelé l’aquarium où vivent de nombreux poissons.
En 26 ans, l’avion a subi quelques dégradations mais reste bien visible sur le fond de sable. On peut l’atteindre en apnée avec un peu d’entrainement sans avoir recours aux bouteilles de plongée.
Tout près du site, vers une importante patate de corail, des centaines de poissons perroquets se reproduisent frénétiquement. La fécondation chez ces poissons qui sont ovulipares et non ovipares se fait de manière assez particulière.
En effet, pendant que la femelle expulse ses ovules dans l'eau dans un nuage blanchâtre, les mâles se précipitent pour répandre leur semence sur ces derniers afin de les féconder. C'est une fécondation externe, qui se déroule en milieu marin, à l'extérieur des deux corps des poissons. Si au bout de quelques jours, les œufs - les ovules fécondés - laissent apparaître un petit point noir sur leur surface, cela signifie que la fécondation est réussie.
Seul un nombre réduit d’œufs éclosent finalement et laissent échapper des larves et des alevins qui partiront à la recherche de nourriture afin de survivre.
En cette mi-octobre, le plongeur, biologiste et photographe Laurent Ballesta a été honoré par le jury du prestigieux concours « Wildlife Photographer of the Year ». Un concours organisé depuis 1964 par le Musée d'histoire naturelle de Londres et qui met à l'honneur les photographes professionnels ou amateurs spécialisés dans la vie animale. Laurent Ballesta est le plongeur de l’extrême à qui on doit un superbe film sur sa plongée de 24 heures consécutives dans le mur de requins gris de la passe sud de Fakarava.
Pour cette 57ème édition du concours, il a reçu le prix pour son cliché capturant une fraie spectaculaire de mérous à Fakarava (des mérous dans un nuage tourbillonnant d'œuf fécondés). Cette photo s’est distinguée de plus de 50 000 autres proposées par des artistes issus de 95 pays.

Au nord de notre mouillage se trouve un autre lieu d’épaves plus profondes, dans une zone de 20 à 35 mètres. Cette cavité artificielle dans le lagon fut creusée dans les années soixante pour en extraire les matériaux nécessaires à la construction des pistes de l’aéroport international de Faa’a.
La première épave est celle de l’Orohena, une goélette de transport de fret de 45 mètres de long. Construite en 1944, l’Orohena assura plusieurs missions dans les îles et à l’étranger jusqu’à être déclarée inapte à la navigation. Elle fût dynamitée fin 1977 sur un fond de 20 à 25 mètres.
Les goélettes font partie de l’histoire de la Polynésie. Entièrement à voile au début, elles ne furent équipées de moteur de propulsion auxiliaire qu’après les années quarante. Malgré ce modernisme, le nom de goélette est resté donné à ces navires de fret, cargos à moteur et sans voile aujourd’hui que l’on croise régulièrement lors de nos traversées.
Elles répondent aux noms de Taporo, de Saint Xavier Maris Stella, de Dory. Mais tous les insulaires pour qui ces bateaux est le seul lien pour le transport des marchandises les appellent encore les goélettes…
Construite majoritairement en bois, l’épave de l’Orohena s’est progressivement dégradée depuis 44 ans, laissant apparaitre sa structure. Cela ressemble à un cimetière, accentué par la lumière blafarde qui peine à venir jusqu’à cette profondeur. A une telle profondeur, les couleurs vives, jaunes et rouges, disparaissent au profit des verts puis des bleus, jusqu’au « grand bleu » des profondeurs.
La forme générale de la coque est restée intacte mais le pont n’a pas résisté aux affres du temps et a entièrement disparu, laissant apparaître les entrailles du navire.
Y entrer fait penser à un squelette de cage thoracique où des côtelettes décharnées se révèlent menaçantes, prêtes à engloutir les minuscules plongeurs qui osent s’aventurer dans son antre.
L’arrière du bâtiment est complètement affaissé et permet de voir l’énorme hélice et le gouvernail.
Il y a un capharnaüm de câbles, de tôles et d’objets divers autour de la grande cale, elle-même jonchée d’objets et d’accastillages divers et qui a dû voir passer en son temps du coprah, de la vanille et du ravitaillement pour les îles.

Plonger sur cette épave fait immanquablement penser au scénario du film Titanic sorti en 1997.
Vous vous rappelez certainement l’histoire de cette femme - Rose - qui assiste aux recherches du diamant « le cœur de l’océan » englouti avec le monstre de fer lors de son naufrage en 1912. Ce qu’on ne sait pas, c’est qu’elle a aussi perdu son sac dans l’aventure, d’où la recherche du « sac-à-rose » bien connue de tous les diabétiques (clin d’œil à notre ami Patrick).
On se souvient aussi de Léonardo di Caprio - celui qui a un nom de pizza - dans un de ses premiers grands rôles. Alors, la bande-son qui accompagne notre propre film sous-marin se devrait d’être chantée par Céline Dion. Avec un peu d’imagination, ça peut le faire...
Certes, pour la plongée, c’est plus petit, c’est moins profond, c’est moins glacé, c’est moins dramatique, c’est moins oscarisé, mais chacun a le Titanic qu’il peut…
La balade n’est pas exempte de dangers pour autant. En fin de plongée, nous avons pu déceler un poisson-pierre posé sur la carcasse de la goélette engloutie.
Ce poisson, comme on peut le voir ci-dessous durant la plongée, se devine à peine, maîtrise l’art du camouflage et se confond avec les roches. On reconnait ses petits yeux noirs et sa bouche menaçante. Mais le danger ne vient pas de là. Il possède des épines dorsales qui renferment un poison très violent. Une piqûre provoque une douleur qui se propage dans tout le corps et peut provoquer une syncope et même la mort.
Pas grand-chose à faire sinon aspirer le venin autant que possible ou une piqure en intraveineuse d’un sérum anti-venin qu’on n’a jamais sur soi. Cela se finit généralement aux urgences à l’hôpital.
Mais là encore, comme pour la nage avec les requins, la meilleure parade reste la prévention, l’observation et la prudence. Mais il faut avouer que cet animal n’est pas facile à repérer. D’où la consigne de ne jamais rien toucher en plongée car il y a aussi le corail de feu, dont le seul contact a un effet urticant similaire à des brûlures qui laissent des marques sur la peau sous la forme de rougeurs et d'éruptions. Cela peut provoquer également des nausées et des vomissements.

La seconde épave est un hydravion bimoteur.
Ce modèle, a été construit par les Américains depuis 1936 à plus de 3300 exemplaires et a été retiré du service armé en 1957.
Pour autant, il vole toujours aujourd’hui en tant que bombardier d’eau, à une vingtaine d’exemplaires dans le monde…
Long de près de 20 mètres, avec 6 mètres de hauteur et 32 mètres d’envergure, il nécessitait un équipage de 9 hommes dans sa configuration militaire.
Pesant 10 tonnes à vide et volant à plus de 300 km/h, il avait un emport de 6 tonnes qui en faisait un engin polyvalent.

Cet appareil a été largement utilisé lors de la seconde guerre mondiale pour les missions de lutte anti-sous-marine, d’escorte de convois, de sauvetage en mer ou de bombardier.
Parmi ses principaux faits d’armes, on peut noter que c’est un Catalina de l’US Navy qui repéra le 2 juin 1942 la flotte japonaise s'approchant de l’île de Midway et qui permit de lancer la première attaque aérienne de la célèbre bataille de Midway.
Avant la construction de l’aéroport de Tahiti-Faa’a, le seul aéroport de Polynésie était celui de Bora-Bora, construit par les Américains pour y installer leur base de défense du Pacifique.
Cette base sera vite abandonnée, le conflit se déplaçant aux Philippines à la suite du désastre de Pearl Harbour.
L’hydravion était donc la solution unique mais demandait un pilotage très précis compte tenu de son volume et de son poids.
Deux accidents d’hydravion de type Catalina ont eu lieu à Raiatea en deux années d’intervalle. Le premier accident a lieu en 1958 et fit deux victimes, le pilote et son co-pilote. Deux années plus tard, un autre Catalina est également accidenté lors d’un amerrissage dur à Raiatea.
Ce Catalina accidenté a été ramené en remorquage jusque dans la rade de Papeete, mais jugé irréparable et il a été déséquipé de toutes les pièces pouvant être récupérables.
Il est alors à nouveau remorqué et sabordé en novembre 1962 par 25 m de fond dans le lagon de Faa’a.
La plongée est impressionnante. L’avion est pratiquement resté « dans son jus », bien moins attaqué par le temps et les coraux que l’épave de la goélette toute proche.
Il est couché sur son flanc tribord et la porte latérale à l’arrière est restée ouverte, avec un banc de sable blanc affleurant la partie inférieure. L’intérieur ayant été démonté, cela laisse un bel espace dans lequel il est possible de se glisser.
Nous nous y engouffrons à la file indienne, en essayant de palmer le moins possible pour ne pas soulever trop de sable en suspension, qui gênerait la visibilité. La sortie se fait par l’avant, au niveau du pare-brise, juste au-dessus du siège du pilote. Avec le gilet stabilisateur et la bouteille dans le dos, il faut bien viser pour ne pas s’accrocher aux parois de l’habitacle.
Après ces deux sorties dans le lagon, il fallait bien aller voir ce qui se passait de l’autre côté des récifs, en plein océan, dans le chenal qui sépare Moorea de Tahiti.
Ce fut chose faite avec la Vallée Blanche, à quelques encablures de la passe de Papeete.
Elle est appelée ainsi à cause de son lit de sable blanc mais aussi de ses coraux morts qui perdent leur couleur et qui sont de plus en plus nombreux à occuper ces fonds marins par vingt mètres de profondeur.
La cause principale est la hausse de la température des mers, due au réchauffement climatique. Pourtant, le rôle des coraux est fondamental pour la planète. Toutes les barrières de corail du monde subissent ce phénomène. En 2016, 93% de la Grande Barrière de corail australienne avait subi ce blanchiment et 50% de ses coraux étaient morts en 2 ans.
Ces épisodes de blanchiment sont de plus en plus nombreux et généralisés. Les scientifiques estiment que les coraux qui grandissent le plus vite mettent au moins une décennie pour se reconstituer, ce qui ne leur laisse que très peu de chance de survie dans un cycle de réchauffement continu.
Le corail est un animal qui vit dans l’eau. Il peut vivre en symbiose avec une algue, qui va aider le corail. Elle se trouve à l’intérieur et lui donne de la nourriture pour qu’il puisse grandir. Le blanchiment se produit lorsque l’algue sort du corail et ne peut plus lui donner à manger. Le corail va finir par mourir et seul son squelette va rester.
Hormis ce constat, il reste malgré tout beaucoup de vie dans ce plateau marin. En plus de cinquante minutes de plongée, il sera possible de voir des raies aigle, des barracudas, des carangues, des requins pointes noires, des requins gris, des poissons remarquables comme un énorme baliste Titan, un diodon tacheté et de gros poissons perroquets.
Les requins gris sont la « spécialité » de ce spot de plongée, où il n’est pas rare d’observer également des requins-citrons, des requins-tigres ou des grands requins à pointes blanche du large, appelés paratas en Polynésie, qui sont les requins les plus dangereux de la zone et qui peuvent atteindre 3 mètres de longueur. Mais ils sont rares près des côtes.
Pour le week-end, nous avions la visite de Jessica et sa copine Marion, venues notamment nous apporter le bracelet offert par Pascal et Bernadette et qui avait nécessité quelques retouches en France.

Ces deux naïades de 30 ans en quête du prince charmant ont profité d’une belle journée de dimanche sur Jo&Jo, mettant leurs plus belles parures de bain pour une sortie de snorkeling dans les récifs tout proches.

Mais pas de grenouilles à embrasser ou de preux chevalier sur son destrier blanc… En revanche, l’eau bleue du lagon, les poissons par centaines, les patates de corail aux couleurs magnifiques avant une séance de bronzage sur le trampoline à l’avant du bateau.
Le reste de l’après-midi se passe à discuter, à échanger des confidences entre filles et faire des selfies. Le vent se lève un peu, mais pas de pluie annoncée.
Un temps suspendu avant que Jessica, rentrée de France 4 jours auparavant, ne reprenne son travail d’infographiste dès le lundi. Idem pour Marion, professeur de danse contemporaine qui officie dans un club de Papeete, heureuse de la levée des restrictions qui faisaient de sa passion, aux dires du Haut-commissaire de la République à Papeete, un « métier interdit ».
Originaire de Balaruc-les-Bains près de Sète, tandis que Jessica vient de Villeneuve-sur-Lot, c’est l’accent chantant de la langue d’oc qui a eu le plaisir de charmer nos oreilles.

Le soir, nos amis et voisins de mouillage Nathalie et Sylvain du catamaran Thétis sont venus nous rendre une dernière visite avant leur départ le lendemain pour Fakarava dans l’archipel des Tuamotu.
Le vent n’est pas dans le secteur le plus favorable pour eux mais ils y ont rendez-vous avec des amis et ils resteront sur place jusqu’à fin novembre.

Nous passons une excellente soirée occupée à faire des jeux de société, avec en vedette les jeux Splendor et « 6 qui prend ». Les amateurs et connaisseurs apprécieront.

Dans la série des jeux de société, nous avons expérimenté un « Escape Game » à base de cartes, avec un lien via une application sur notre tablette Ipad.
Le principe en est le même que pour un Escape Game réel dans une pièce.
Tout commence avec une carte qui nous plonge dans une pièce obscure. Un petit indice sous la forme d’un numéro nous indique une carte qu’il faudra retourner et dont il faudra prendre connaissance.
C’est parti pour un jeu de piste chronométré de 60 minutes où il faut trouver des indices, en déduire des solutions, additionner des cartes, résoudre des énigmes. Il y a bien sûr des fausses pistes et des possibilités d’aides via l’application au prix de pénalités de temps.
Notre jeu nous a été prêté par des voisins de mouillage. Il s’appelle "Squeerk and Sausage" et consiste tout simplement à sauver le monde des mains d’un savant fou, en déjouant tous ses pièges. On ne voit pas le temps passer, ce temps si précieux qui nous a fait nous y reprendre à 3 fois…
Notre stationnement dans le lagon de Papeete, proche de toutes les commodités et de tous les services aux marins est l’occasion de faire un point sur l’état de notre gréement dormant.
C’est un élément essentiel sur un bateau, notamment sur un catamaran qui reste à plat et subit de nombreux efforts quand les voiles sont gonflées et qu’elles propulsent un gros de bébé de 9 tonnes.
Il est d’usage de faire vérifier les éléments constitutifs du gréement tous les 10 ans, faute de quoi des problèmes peuvent survenir en navigation lors de rupture de câbles ou de mâts, amplifiés par des réticences tatillonnes du côté des assurances.
Car c’est bien connu, les assureurs sont comme les banquiers. Ce sont des personnes a priori sympathiques qui vous prêtent un parapluie quand il fait beau et vous le retire quand il commence à pleuvoir.
Le gréement dormant est composé du mât dont il faut s’assurer de la bonne fixation à la coque, pister toutes les criques et les points de rouille annonciateurs d’une future rupture.
Le langage marin est assez abscons et n’a rien à envier à celui des informaticiens. Si le mat fait partie de la culture commune au néophyte, il faut se familiariser avec les haubans, les galhaubans, les cadènes, les ridoirs, les étais, les pataras, les martingales…
Nous faisons intervenir sur notre Jo&Jo un expert reconnu sur la place qui a pour prénom… Jonathann (avec deux « n »).
Equipé comme un alpiniste, il se propulse au sommet du mât et il en inspecte tous les éléments avec minutie. Cela lui prendra deux bonnes heures en tout, pour un diagnostic tout à fait satisfaisant sur l’état du bateau.
Cependant, les tensions sur un matériau comme l’inox qui peut casser comme du verre et les contraintes d’assurance nous obligent à changer les pièces les plus sollicitées, comme les haubans et l’étai qui soutient le génois, la voile de l’avant, ainsi que les axes des ridoirs qui tendent les haubans latéralement entre le mat et la coque.
Le devis est à la hauteur du travail qui nécessitera une intervention de deux jours et demi dans le port de Papeete début novembre. Mais la sécurité n’est pas négociable. Elle n’a pas de prix mais elle a un coût et la sécurité de l’ensemble ne vaut qu’en fonction de la résistance du maillon le plus faible.
Nous en profitons pour inspecter le gréement courant, celui qui est mobile, comme les drisses, les écoutes, les réas, les poulies, les voiles.
Tout doit être impeccable et sans défauts, il ne s’agit pas de brouiller l’écoute… (un classique pour les amateurs de contrepèteries)...
Nous restons dans les environs de Tahiti. Aucune navigation n’est prévue.
Depuis bientôt deux ans maintenant, nous avons écumé bien des lieux et nous pouvons nous targuer de bien connaître les Iles du Vent - Tahiti nord et sud ainsi que Moorea - et les Iles Sous le Vent – Huahine notre île de cœur, Tahaa, Raiatea et Bora-Bora - qui forment l’essentiel de l’archipel de la Société.
Nous avons découvert l’archipel des Tuamotu et ses îles principales - Rangiroa, Fakarava, Makemo - ainsi que de plus petites, Tikehau et Raroia.
Nous avons visité cinq des six îles habitées de l’archipel des Marquises : Hiva Oa, Fatu Hiva, Tahuata, Ua Pou et Nuku Hiva.
Jo&Jo est sous pavillon français, enregistré à Toulon et se trouve en Polynésie sous le statut d’admission temporaire venant à échéance début octobre 2022.
La réglementation nous impose de quitter les eaux territoriales pour une durée minimum de six mois mais les frontières restent fermées, pour cause de restrictions sanitaires. Beaucoup de bateaux « encombrent » les endroits de mouillage dans l’attente de reprendre la route un jour prochain.
La question nous est posée de continuer ou pas.
Pour l’instant, nous profitons de la nature généreuse de la Polynésie qui sait nous gratifier de superbes couchers de soleil sur l’île de Moorea qui se découpe à l’horizon.












Trop belle ces plongées, les petits films sont extra ! Merci à vous