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49 - Fin des vacances à Raiatea et Moorea

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 31 juil. 2021
  • 12 min de lecture

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Nous passons notre dernière soirée à Tahaa.

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Le temps a été pluvieux pendant 3 jours, de cette pluie tropicale qui tombe dru et qui donne généreusement et opportunément de quoi remplir nos cuves d’eau douce.


Il faut aussi, entre deux éclaircies, procéder à la réparation du démarreur du moteur tribord, qui a pris une peu d’eau salée fuitant de l’échangeur de température à cause d’un joint défectueux.

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Les équipements électriques n’aiment pas trop ces agressions humides et salées.

Devant notre mouillage passe le Wind Spirit, un 4 mâts de 134 mètres de long, 5300 tonnes et 88 hommes d’équipage.


Le ciel se pare d’un magnifique et parfait arc-en-ciel avant que le temps ne se dégage pour nous offrir un de ces couchers de soleil dont on ne se lasse pas.

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Après Tahaa, l’île-vanille, nous faisons une petite heure de navigation pour rejoindre Raiatea, l’île-sacrée, dont elle partage le même lagon.


Deuxième plus grande île après Tahiti, Raiatea est la capitale des Îles sous le Vent.

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Nous accostons à Uturoa, la ville principale, pour remplir les cuves de gasoil et faire quelques courses.


Raiatea est considérée à juste titre comme le berceau de toutes les civilisations polynésiennes et elle recèle des vestiges archéologiques très impressionnants.


Les historiens s’accordent pour dire que c'est de Raiatea que les migrations polynésiennes repartirent pour peupler le fameux triangle polynésien qui va de Hawaï à l’île de Pâques et à la Nouvelle Zélande, intégrant les Fidji, les Samoa et les Tonga.


Raiatea fut et demeure un centre culturel et religieux important dans le Pacifique.


Les chefs religieux des autres archipels maoris viennent régulièrement se ressourcer au marae Taputapuatea, inscrit au patrimoine mondial de l’Unesco.

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Sans être paranoïaque, il faut reconnaitre que c’est troublant de se déplacer incognito en bateau, d’arriver sans prévenir et de s’apercevoir sur le moindre panneau qu’on a été localisé et montré du doigt par un gros « vous êtes ici » sur une carte.


Comment le savent-ils ? Avons-nous été suivis ? Où sont nos libertés fondamentales d’aller et venir comme inscrit à l’article 13 de la Déclaration universelle des Droits de l’Homme ?


J’offre cette réflexion amusée à tous les négationnistes et complotistes de tous poils qui font florès et beaucoup de dégâts sur les réseaux sociaux dont nous sommes fort heureusement bien préservés ici.


Mais revenons aux tribulations de notre catamaran. Accosté au port principal, au cœur de la petite ville, nous pouvons sortir à pied sec, aller et venir dans les deux seules rues principales qui encadrent le marché et la mairie.


Le lieu est connu pour ses trucks qui sillonnent la ville, ces bus pittoresques construits à partir de camions où l’on s’assoit face à face dans une plateforme arrière qui ressemble un peu à un véhicule carcéral ou un panier à salade des années passées.

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Raiatea est aussi un haut lieu du street art après Papeete. Un quartier près des docks rassemble les œuvres des artistes. Notre préférence va pour les jeunes filles de style poulbot peintes par Vinie.

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La ville nous offre aussi un peu du confort moderne, des magasins, des terrasses, des restaurants. La cuisine ici est d’inspiration asiatique et nous dégustons un délicieux et copieux chao men à base de nouilles chinoises. Les piña colada, à base de vodka, de coco et d’ananas sont aussi très appréciées.

Après cette escale technique, nous reprenons la navigation dans le lagon vers le sud jusqu’à la splendide baie de Faaroa qui est, avec plus de 30 mètres, la plus profonde de toute la Polynésie.


Pour l’occasion, Pascal prend un grade supplémentaire et passe sans transition de mousse patenté à capitaine en second, à la barre de Jo&Jo.

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Nous trouvons un mouillage très abrité en fond de la baie de Faaroa, juste devant la rivière de mangrove que nous visiterons le lendemain. Cette rivière est si peu profonde et si tranquille qu’il est vivement conseillé de cheminer à la rame.


Armés de nos pagaies de kayak, plus performantes que celles de l’annexe, nous ramons pendant plus de 30 minutes dans une végétation qui fait penser à l’Amazonie avant d’arriver au jardin botanique en fin de rivière.

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Bien que ce ne soit pas la bonne saison - nous sommes en hiver - tous les arbres ont des feuilles et les fleurs sont nombreuses.


Sans compter la température chaude et humide qui nous enveloppe quand nous sortons de la rivière de mangrove recouverte par les arbres de toutes sortes, palmiers, cocotiers, bananiers, arbres à pains, manguiers, papayers, flamboyants…


L’endroit est pratiquement désert et on peut admirer les roses de porcelaine, les oiseaux de paradis ainsi que des plantes et des fleurs inconnues de l’autre côté de la planète.

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Le jardin alterne zones sèches et zones humides et fait aussi la part belle au Mapé, le châtaignier polynésien aux racines virevoltantes si caractéristiques.

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Il faut reprendre la route vers Moorea et Papeete, non sans avoir préalablement ouvert une noix de coco pour accompagner le voyage qui durera cette fois-ci 23 heures, avec le vent de face mais peu de houle.

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Nous laissons la barre à nos invités, profitant des derniers rayons de soleil pour se reposer dans le carré arrière en vue de la nuit à passer aux commandes de Jo&Jo, qui fera la route exclusivement au moteur, au vu de la direction des alizés.

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A 18 heures, nous assistons au coucher de soleil sur Raiatea (photo de gauche ci-dessous).

12 heures plus tard, le même soleil ayant poursuivi sa course autour de la Terre fait de nouveau son apparition dans la direction opposée (photo de droite) d’une mer où l’on ne voit rien d’autre que des vagues à l’infini.

Nous naviguerons sous un ciel dégagé et sans pluie et surtout une pleine lune qui éclairera notre route de son phare proche et brillant. Apparaissant tôt dans le ciel devant nous alors que le soleil se couche sur Raiatea, elle accomplira son déplacement au cours de la nuit pour disparaitre derrière nous au lever du jour.

Nous voici de retour à Moorea, dans la baie d’Opunohu.


Dans l’entrée de la passe, nous avons la chance de voir nos premiers dauphins du voyage. Ils ne se laissent pas approcher facilement mais leur vue est toujours aussi magique. Rien de tel que ces animaux sauvages et pourtant si familiers pour nous faire apprécier la nature dans toute sa beauté.

Il est samedi matin et dans le petit village en bordure de baie, une grande effervescence règne devant la mairie. Ce n’est pas un mais deux mariages qui vont être célébrés.


Nous sommes gentiment invités à nous joindre au petit groupe et même à entrer en mairie pour assister à la cérémonie.

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Surprenante cérémonie que ces deux mariages officiés simultanés par le « tavana », le maire du village.

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La petite mairie ne peut pas contenir tout le monde à la fois et beaucoup d’invités resteront dehors, alors même que nous sommes invités à entrer, peut-être pour porter chance aux futurs époux.


Les articles du code civil sont ainsi déclamés à l’un puis l’autre couple, dans un ballet nuptial des plus originaux.


Et c’est ainsi que le moment fatidique des consentements mutuels voit résonner la salle de mairie de 4 « oui » consécutifs… devant les deux familles.


A la sortie, une charmante vahiné se prêtera avec le sourire au « miss Tahiti challenge » de Pascal en posant avec lui devant l’édifice municipal décoré et fleuri pour la circonstance.


Tout près de l’Hôtel Intercontinental désormais fermé et qui abrite un dispensaire pour tortues marines et un petit delphinarium que nous ne pourrons hélas pas visiter, se trouve un spot touristique très connu où l’on peut voir des dizaines de raies pastenagues et des requins pointes noires dans moins d’un mètre cinquante d’eau.


Ce jour-là, elles sont nombreuses et sont attirées par la nourriture - de petites sardines - que leur offre les guides des tours opérateurs apportant leur flot de touristes dans des pirogues à balancier typiques de la Polynésie.


Nous sommes les seuls à venir sur notre annexe, faisant plus de 30 minutes de navigation depuis Jo&Jo dans l’étroit chenal parsemé de patates de corail dans le bleu turquoise du lagon.

Ces animaux, bien que sauvages et dans leur milieu naturel, sont parfaitement inoffensifs. Les raies viennent au contact. Il faut juste se méfier de l’extrémité de leur queue qui porte un dard urticant.


Quant aux requins, ils patrouillent à distance, prudemment et ne sont dangereux que lorsque qu’on les nourrit directement à la main et qu’ils mordent à la manière d’un chien. Le nourrissage des requins - ou Shark feeding - est en principe interdit, mais la manne touristique est telle que cette directive n’est jamais respectée.


Il y a parfois des accidents, jamais très graves et fortement médiatisés, mais il faut savoir que les morts par chute de noix de coco sont plus nombreux chaque année que ceux qui revivent, en live et pour la dernière fois de leur vie, une version ultime des «dents de la mer».


Rien de tel avec les raies qui viennent se frotter à nous et qui reçoivent des caresses et même un bisou de la part de Sylvie et de Pascal.

L’après-midi sera consacré à la baignade et au repos sur le catamaran, devant la superbe plage de sable blanc de Ta’ahiamanu.


Le soir, nous sommes invités par Pascal et Bernadette au « Lézard Jaune », sans doute le meilleur restaurant de Moorea. C’est complet et la carte est à la fois goûteuse et originale.


Nous irons en taxi depuis la plage et un petit repérage en annexe pendant qu’il fait encore jour s’avère nécessaire…

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Après le cocktail, nous dégustons un poisson de lagon identifiable par son corps aplati argenté et ses deux bandes noires verticales, appelé le platax et dont le nom tahitien est le paraha.


Il peut atteindre 60 cm. Il est servi à la plancha et sa cuisson est telle qu’on peut manger même sa peau. C’est délicieux.


Le patron nous le recommande avec sa verve habituelle, en en rajoutant un peu sur la manière dont il l’obtient auprès des pêcheurs.


Le couple est d’ailleurs haut en couleurs - à tous point de vue - et il représente aussi l’intérêt du lieu pour leur empathie et leur gentillesse, avec Joséphine en cuisine qui a l’art et le don de marier les saveurs et les couleurs.


Philippe, le patron, arbore un catogan attaché par des feuilles de pandanus et suggère avec passion le récit des plats du jour ou à la carte. Il nous fait bien comprendre qu’il est LE restaurateur privilégié à qui on propose les meilleurs produits et il semble connaitre chaque poisson, chaque canard, chaque crevette.


Il pourrait sans sourciller nous raconter leur vie tout comme il nous raconte la sienne. C’est du grand art, un restaurateur comédien, un rien hâbleur et un brin mythomane mais le spectacle et l’ambiance sont garanties.


Dominique, sa femme, joue les vamps en robe de soirée décolletée dans le dos jusqu’à la naissance des fesses à la manière de Mireille Darc dans « Le grand blond avec une chaussure noire ».


Que de raies en une seule journée !

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Pascal succombera au charme de cette sirène ultra-bronzée et siliconée et épinglera une nouvelle photo à son palmarès des miss de Tahiti. C’est ça le charme, y’a pas de lézard…

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Et pour ne pas être en reste, notre serveuse Tiare viendra interpréter une danse au moment où le fameux poisson "paraha" sera servi et partagé entre nous.

Le dimanche matin, nous nous apprêtons pour aller à la messe.


Le petit village de Papetoai - si difficile à trouver d’où la question lancinante de Stromae : où t’es, où t’es, Papetoai ? abrite un temple protestant datant de 1813 dans sa première version - image ci-dessous datant de 1840 - et cité par l’écrivain Herman Melville.

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Le navigateur Dumont d’Urville écrira : la chapelle de Papetoai est la plus splendide de tout l’archipel.

Elle forme un bâtiment octogone de 60 pieds environ sur chaque face, bien recrépi au-dehors, construite de blocs de corail d’un poli parfait, qui jouent la pierre de taille.

De beaux bancs et une tribune en bois d’artocarpus composent son mobilier.


Toutes les polynésiennes ne sont pas folles de la messe mais leurs chants polyphoniques sont remarquables.


Ce jour-là, pas de percussions, de guitare ou de yukulélé, juste la voix humaine comme instrument, le plus beau qui soit, enregistré pendant l’office religieux.

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L’après-midi dominical est mis à profit pour changer de mouillage et naviguer jusqu’à la passe de Vaiare, à l’est de Moorea.


Deux heures de navigation tranquille, sans houle et sans vent, avec à l’arrivée dans la baie le calcul du passage entre deux ferries qui font la navette à grande vitesse entre Tahiti et Moorea.


Nous jetons l’ancre dans 1 mètre 60 où nous aurons la chance de nager avec une raie pastenague et de voir passer un requin pointe noire à la poupe de Jo&Jo dans une eau turquoise si transparente qu’on en distingue chaque corail ou coquillage.


D’un côté, nous avons les pics de Moorea, dont la fameuse montagne percée, de l’autre l’île de Tahiti qui nous éclaire de ses multiples lumières la nuit venue.


Le lundi, nous remplaçons la barre du catamaran par le volant d’une voiture de location pour faire le tour de l’île.


Au passage, Bernadette et Sylvie se sont vu offrir une couronne de fleurs naturelles proposées en bord de route, qu’elles porteront toute la journée.

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Nous passons devant le collège de Moorea qui affiche en façade une fresque de l’artiste Vinie, une jeune toulousaine qui a réalisé de nombreuses fresques de jeunes filles au nez minuscule et aux yeux immenses à Tahiti, Bora-Bora, Moorea, avec la même boule de fleurs et de feuilles en couronne comme nos deux miss.


Ce dessin représente également le petit lézard jaune qui est le symbole de l’île et la traduction de mo’o’rea.


Moorea est aussi appelée l’île cœur pour sa forme et l’île sœur pour sa proximité avec Tahiti.


Sur le belvédère touristique qui surplombe la magnifique baie où le Sofitel a planté ses paillotes les pieds dans l’eau, se trouve la carte en relief de l’île et la représentation du lézard, dont Pascal dupliquera la posture pour les besoins de la photo-souvenir.

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La vue depuis ce belvédère est impressionnante par beau ciel dégagé et soleil au zénith.


Elle montre bien les dégradés de bleus et de verts du lagon que ceinture la barrière de corail avant de renvoyer le regard au bleu profond de l’océan Pacifique qui se perd à l’horizon dans le bleu azuré du ciel.

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La suite de notre périple nous amène au pied des champs d’ananas à perte de vue.

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C’est la pleine saison qui démarre et les champs sont remplis de ce fruit-roi - appelé ainsi car il est né avec une couronne - dans les coteaux des vallées intérieures.


L’ananas de Moorea est très juteux, très sucré. Il entre dans la fabrication de jus de fruits, d’alcools et de rhums arrangés.


La coopérative Rotui commercialise un « vin d’ananas », moelleux ou pétillant, mais cela ne mérite pas plus que la simple curiosité.


En revanche, il est possible de visiter gratuitement les installations de l’usine, qui fabrique également le rhum Manutea et de déguster les produits au bar, autant que l’envie s’en fait sentir, et avec le sourire…

La halte suivante est l’incontournable belvédère à 240 mètres d’altitude qui offre la vue imprenable des baies de Cook et d’Opunohu encadrant le mont Rotui qui culmine à 900 mètres. Le point le plus haut de l’île est à 1207 mètres.

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Nous nous arrêtons à la descente vers des marae - lieux sacrés de polynésiens - et un immense banian avant d’aller déjeuner. Preuve supplémentaire que les tahitiens ne se compliquent pas la vie, il suffit de lire la marque de leur eau pétillante…

Nous quittons Moorea pour la courte traversée vers Papeete.


Nous croisons le ferry flambant neuf spécialement affrété par le pays pour transporter le président Macron et sa suite de ministres, industriels et journalistes, escorté par un aviso de la marine nationale.


Nous lui cédons la place de bon gré, ne cherchant aucunement à lui faire de l’ombre en restant dans l’île, mais nous aurons suivi par les nouvelles locales les détails de son court passage en Polynésie et de l’accueil chaleureux et bon enfant qu’il y a reçu.


Si on n’avait aucune chance de le croiser aux Marquises ou au Tuamotu, on aurait pu le voir à Moorea ou à Papeete au restaurant Le Retro, que l’on connait bien et où il est venu prendre un verre et concurrencer Pascal dans le concours de photos avec des vahiné…

Dernier jour pour Pascal et Bernadette. Nous allons visiter le nord de l’île, à la pointe Venus, lieu où sont arrivés les premiers navigateurs européens, de Wallis à Bougainville, du capitaine Cook au capitaine Bligh, de la célèbre Bounty.

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Ce lieu emblématique de Tahiti est d‘ailleurs parsemé de stèles commémoratives.

Il y a celle relatant l’arrivée de James Cook sur son navire Endeavour pour observer le passage de la planète Vénus et qui a donné son nom au lieu.


Un peu plus loin, un enclos célèbre l’arrivée des premiers missionnaires sur le navire Duff et qui célèbre l’arrivée de l’évangile le 5 mars, devenu ici une fête nationale et un jour férié.


Enfin, la plus célèbre stèle relate le passage de la Bounty en 1788, avec l’effigie de Marlon Brando et de sa compagne Tarita, la liste de tous les marins du navire et celle des tahitiens ayant accompagné les mutins jusqu’à l’île de Pitcairn.

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Après un dernier bain dans le sable noir de la plage - il y a heureusement des douches en bord de plage - nous allons déjeuner d’un délicieux "poke bowl" entre mer et piscine au Pearl Beach Resort rebaptisé récemment Le Tahiti avant de rentrer à Papeete.

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Pascal fermera sa collection de miss avec une photo prise avec notre petite serveuse, pour laquelle il avait une fois de plus la tenue coordonnée…

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Le soir, après le bouclage des bagages à peser et repeser pour respecter la jauge de l’avion, un dernier cocktail au Moana tout proche leur permet d’assister au dernier coucher de soleil sur le port et l’île de Moorea toute proche.

Il est temps de rédiger et de signer le livre d’or de Jo&Jo et de laisser une trace sur le passage de 26 jours sur le bateau, à découvrir la Polynésie vue de la mer.

C’est à 4 heures et demie du matin qu’ils prendront le taxi pour l’aéroport, troquant le collier de fleurs de bienvenue de l’arrivée contre le collier de petits coquillages qui est offert à tout visiteur quittant le fenua, avec le gage d’y revenir bientôt.

Et comme on dit ici : Mauruuru e Nana !

 
 
 

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