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48 – Pascal et Bernadette à Huahine et Tahaa

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 23 juil. 2021
  • 13 min de lecture

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La traversée, bien qu’au portant, demandera près de 14h30 de navigation ce qui, bien que partant dès l’aube, nous fera arriver de nuit à 20h30 dans le port de Fare, sur l’île de Huahine.


Heureusement, nous connaissons bien l’endroit car les balises d’entrée dans la passe sont en partie éteintes et la lune n’offre qu’un tout petit croissant qui n’éclaire rien.

Nous mouillons dans 3 mètres de sable auprès du voilier Aquarius bien connu de nos amis Jean-Christophe et Els ainsi que du catamaran Tethis de Sylvain et Nathalie, les témoins de baptême de Jo&Jo il y a 18 mois…


Après une courte halte au village de Fare pour faire quelques courses, nous décidons de partir dès le début d’après-midi pour la baie de Port Bourayne, en naviguant au moteur dans le lagon plus calme.

Nous longeons l’île la plus sauvage et authentique de l’archipel, suivi de Thetis avec qui nous allons passer 3 jours au sud dans la baie d’Avea.

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Après un bain de soleil sur le trampoline à l’avant du catamaran, Pascal en profite pour exhiber son maillot de supporter des Verts, floqué spécialement pour lui par ses collègues de travail à l’occasion de son départ à la retraite.


Il est fier de montrer son trigramme PJA avec lequel il signait ses mails professionnels ainsi que le numéro 42 représentant le département de la Loire.

Nous recevons Sylvain et Nathalie pour un apéritif dinatoire au Spritz maison, suivi d’une partie de « 6 qui prend », ce jeu de cartes qui fait les belles soirées entre amis sur Jo&Jo.

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Port Bourayne est connu pour sa plage de sable blanc, entretenue par l’incontournable Siki qui en assure l’entretien et propose des animations au plus près de la nature.


C’est aussi le lieu de « l’aquarium » où des milliers de poissons viennent au contact des nageurs, dans 2 mètres d’eau au milieu des coraux, régulièrement nourris par les haltes de plaisanciers et les pirogues de touristes. Ces petits poissons voraces en viennent même jusqu’à nous picoter les doigts et il n’est pas rare de pouvoir les toucher.


Comme vous pouvez le voir en fin de vidéo ci-après, Pascal, avec son maillot de bain jaune et ses chaussures noires, a été immédiatement reconnu et adopté par les poissons papillons, ce qui lui a valu le titre de « chef des poissons » … Avouez que c’est plus sympa d’être entouré de poissons jaunes que de gilets jaunes…

Sur la plage de Siki, c’est l’effervescence. Tôt le matin, plusieurs petits bateaux sont venus emportant avec eux une quinzaine de travailleurs venus de la baie d’Haapu voisine.

Le maire du village lui-même, quelques ouvriers et des jeunes en contrat aidé viennent ainsi défricher les abords de la plage qui ressemble à une jungle tant la nature est prolixe et se développe à grande vitesse sous l’effet de la pluie et de la chaleur tropicale.


A l’aide de coupe-coupe mais aussi de tronçonneuses, ils nettoient et font brûler le tout durant toute la matinée.


Cette compagnie ne sera pas gênante et la fumée aura l’avantage de répulser les quelques moustiques qui auraient la fâcheuse idée de nous aimer de trop près.

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De notre côté, nous avons aussi du travail.

Il nous faut aller chercher des noix de coco en bord de plage, puis venir enlever la bourre sur un pieu de fer, puis les couper en deux à la machette et les râper pour en extraire la pulpe.

Une pensée pour Alexandre, le fils de Pascal et Bernadette, rappeur célèbre au Cameroun sous le nom d’artiste d’Alex du Kamer, qui peut aujourd’hui voir son père se produire en public sur la plage dans son numéro de "rappeur de coco" de Huahine.

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Pendant ce temps, devant nos yeux, les catamarans Jo&Jo et Tethis nous attendent avec leurs dauphins gravés en bleu sur leur proue.

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Le lieu est fréquenté par les pirogues et nous avons le plaisir de revoir William et sa pirogue multicolore à la mode jamaïcaine qui vient nous donner une petite aubade au yukulélé.


Nous avons par deux fois dans le passé fait le tour de l’île en sa compagnie et déjeuné chez lui sur un motu à l’est de Huahine en compagnie de Fabienne et Jean-Christophe, de Huahine.

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Un autre habitant des lieux nous est familier. La fameux « cochonglier » que l’on avait appelé « copain » - comme cochon - lors de notre dernier passage et que les autochtones appellent plus prosaïquement « barbecue ».

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Ce sympathique vérat qui recherche la compagnie au point d’en devenir envahissant a hérité cette fois-ci d’un autre surnom, vu qu’il appréciait tout particulièrement de se faire gratter le ventre sur la plage avec le râteau à feuilles.


D’aucuns se rappellent ce cochon rose et grassouillet qui fréquentait les deux oies de la Française des Jeux - celles pour qui les jeux de grattage remplument bien - et qui se mettait à fuir lorsqu’il leur prenait l’envie de gratter des dés (ou Dédé) …


C’est donc tout naturellement que Copain est devenu Dédé après sa séance de gratouilles…

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Au passage, ici la filiale locale s’appelle « La Pacifique des Jeux » et les gagnants sont milliardaires (avec un taux de change de 120 Francs Pacifiques pour 1 euro).


Marina, la fille de Pascal et Bernadette, chef de projet à la Française des Jeux à Paris et son mari Julien, consultant dans la même entreprise, connaissent bien cette distorsion de la monnaie et la conversion nécessaire pour comparer les gains métropolitains et ultramarins.


Pour celui qui gagne 1 million d’euros en métropole, son alter ego polynésien se voit attribuer 1 milliard et 200 millions… Et là aussi, 100 % des gagnants ont tenté leur chance.


Les polynésiens sont relativement accros aux jeux d’argent et les lotos et les cartes à gratter ont remplacé les traditionnels combats de coqs.

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Après le repas, nous nous adonnons à la baignade et aux jeux de plage, dont le fameux lancer de javelot qui fait partie intégrante des festivités du Heiva. Il s’agit de toucher la noix de coco au sommet d’une perche. Celui qui la plante le plus haut a gagné.


Exercice particulièrement difficile et cible rarement atteinte. Il n’en reste pas moins le geste élégant du lanceur de javelot en plein effort.

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Après cette journée passée sur la plage, nous reprenons la route jusqu’à la baie d’Avea qui marque la dernière partie navigable au sud de l’île. Les dégradés de bleus y sont remarquables et l’endroit est bien abrité des vents d’est.

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Les soirs sont occupés à divers jeux avant d’aller se coucher tôt (il fait nuit à 18h00).

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Ce jour-là, nous feront une partie de « Splendor », un jeu de négoce de pierres précieuses au temps de la Renaissance où des figures historiques comme François 1er, Henri VIII ou Catherine de Médicis viennent nous rendre visite et nous donner des précieux points.

Moment privilégié pour déguster un digestif local de la distillerie de Huahine, à base de vanille et de lait de coco, qui fait un peu penser à du Baileys…


Nous rendons visite à nos amis Cathy et Pierre-Charles, très affairés par leur nouvelle activité de AirBnB qui affiche complet pour plusieurs mois dans leur magnifique maison « Villa Nuutai » en bord de plage, qu’ils ne cessent d’embellir.

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Nous profitons de la plage et d’une séance de bronzage sur la pelouse en compagnie de leur chienne Clémentine…

En fin d’après-midi, nous prenons la voiture de nos hôtes pour rendre visite à Nathalie, qui tient « La passion du Paréo » à 5 kilomètres de là.


Nathalie ne se contente pas de vendre de paréos de sa fabrication mais passe beaucoup de temps à en expliquer la technique et donner le pinceau à ses visiteurs pour appréhender la technique de diffusion des couleurs sur le tissu de coton tendu.

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Nous connaissons bien maintenant Nathalie, son mari Léonard - un vrai polynésien tatoué qui a servi dans la Légion - et leur fille Veena qu’on voit grandir et embellir à chacun de nos passages.


Nous en repartons avec quelques paréos et un plein sac de fruits en tous genres offerts généreusement par Léonard.

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Le soir, nous dinons sur la grande terrasse en dégustant des produits locaux à base de poissons crus, accommodés à la façon sashimi par Pierre-Charles et en rouleaux de maki par Cathy.

Le thon est d’une incomparable fraîcheur et préparé devant nos yeux par les maitres de maison.

Le tout accompagné d’un rosé Nacarat, le seul vin de Tahiti qui est cultivé sur l’île de Rangiroa, dans l’archipel de Tuamotu.


Il nous faut aussi faire un peu d’exercice et nous partons le lendemain pour une grande balade à pied jusqu’au village de Parea en compagnie de Sylvain et Nathalie, de Tethis.


Les bords de route sont impeccablement entretenus et c’est une véritable pelouse qui borde l’asphalte, agrémentée d’arbustes fleuris d’hibiscus multicolores, de fleurs de tiare, de frangipaniers, de bananiers, d’arbres à pain, de manguiers et de papayers.


Nous longeons des palmeraies de cocotiers en bord de lagon jusqu’à atteindre le marae d’Anini, à l’extrême sud de l’île. Ce lieu de culte des religions ancestrales a été restauré et il est visible depuis le lagon. Il est constitué de grandes plaques de corail qui ont été extraites de la plage et érigées autour d’une structure rectangulaire qui en renferme une seconde, délimitant les espaces sacrés réservés aux grands prêtres.


Sans commune mesure avec les cathédrales, ces lieux primitifs et simples, où se célébraient autrefois des sacrifices humains, n’en demeurent pas moins chargés de force et de spiritualité que les polynésiens appellent le mana.

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Il est déjà le 16 juillet et nous prenons la route de l’île de Tahaa, l’île-vanille.


Le vent est stabilisé entre 17 et 20 nœuds et nous prenons un ris sur la grand-voile par prudence.


Il faut quand même parer aux petits problèmes pouvant survenir pendant la traversée, comme l’enrouleur de génois - la voile d’avant - dont le cordage au point d’amure est sorti du tambour et qu’il faut aller réparer en pleine mer et en sécurité, avec le harnais de sécurité et la longue pour s’attacher à la ligne de vie.

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La mer est agitée avec de belles vagues mais nous naviguons au portant et nous « surfons » ainsi de crête en crête pendant les 3 heures et demie de traversée, suivies d’une heure de navigation dans l’immense lagon jusqu’à la baie d’Apu que nous atteignons par un fort vent qui rend la prise de la bouée de mouillage assez sportive.


Mais pas de problème pour les marins aguerris que nous sommes devenus.

Le choix de la baie d'Apu résulte du mouillage juste en face du restaurant Le Ficus qui organise des soirées traditionnelles de repas, chants et danses tous les vendredis.


Ce soir-là, c’est justement le four tahitien, une spécialité incontournable de la Polynésie.

Cela commence dès la fin de matinée dans un gros trou creusé à même le sable. Un grand feu y est allumé puis sont disposées sur les braises des pierres volcaniques chauffées à blanc qui vont retenir la chaleur.


Sur le foyer ainsi constitué sont disposés les aliments dans des feuilles de bananier, elle-même disposées dans des paniers de feuilles de palmier tressées.


La disposition est très importante et les mets les plus sensibles à la forte chaleur - les poissons par exemple - sont placés en périphérie. Le tout est recouvert de coussins végétaux tressés, puis de sacs de coprah en toile de jute.


Le maa - le repas en tahitien - va ainsi cuire lentement à l’étouffée pendant plus de 5 heures, diffusant un goût délicat de fumet à tous les aliments.

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On y trouve du porc, plusieurs poissons, des crevettes, des bananes plantain, du po’e - dessert à base de gelée de manioc aromatisé à la mangue, à la papaye ou à la banane et servi avec du lait de coco - du taro, du uru - fruit de l’arbre à pain - du riz blanc et divers légumes.

Après l’ouverture du four qui est un moment solennel, les paniers sont emportés en cuisine pour dresser les plats qui orneront le buffet.


Chacun peut alors se servir et tout le repas est alors proposé d’un coup dans la même assiette et bien sûr c’est tellement copieux qu’on peut se resservir à l’envi.


Seule entorse à la tradition polynésienne, le repas est accompagné d’une bouteille de Côtes du Rhône offerte dans le menu. Pour le reste, le cocktail de bienvenue à base de rhum et de fruits exotiques et l’orchestre avec guitares, percussions et yukulélé sont bien présents.

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Ce qui a été aussi la surprise de la soirée, c’est de fêter - une nouvelle fois - l’anniversaire de Sylvie dans ce lieu typique.


Pas de gâteau ni de bougie mais une aubade des chanteurs avec le « joyeux anniversaire » en tahitien et un verre de piña colada offert par nos hôtes.

Ce soir-là, Pascal et Bernadette lui offriront un magnifique bracelet en argent en provenance de Roanne.

Le spectacle peut enfin commencer avec les danses et les chants, mais le clou du spectacle est sans conteste la danse du feu. Outre la dextérité à manier le bâton enflammé, les danseurs se caressent le corps de la flamme. Inutile de dire qu’ils ont une épilation parfaite.

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Pascal immortalisera son « tour des miss » par un cliché avec Ura - prononcer oura car le u se prononce ou en tahitien - notre très charmante et attentionnée hôtesse et serveuse.


Souriante, enjouée, attentive et serviable, cette jeune fille de 17 ans nous irradiera de sa présence solaire pendant toute la soirée.


A la fin du spectacle, après les danses des vahinés en costumes traditionnels avec soutien-gorge en demi-noix de coco - un rien les habille - et le départ de quelques touristes, la plupart venus en bateau, Ura nous proposera de danser spécialement pour nous et changera de tenue pour un interpréter magnifique tamouré.


Installés sur nos chaises, nous avons pu apprécier sa grâce, son aisance et surtout son plaisir à danser.


Cela lui a valu le ban bien mérité et un peu prévisible du fameux « hip, hip, hip, Ura ».

Le restaurant est tenu par une famille et chacun participe à son poste, en cuisine, en animation dansante ou en musique. Cet esprit familial se ressent et donne une touche d’authenticité dans ce lieu pourtant à vocation commerciale et touristique. Ces polynésiens sont avant tout là pour faire la fête et nous la faire partager. Ils continueront d’ailleurs entre eux après le départ des touristes.


Nous serons exceptionnellement invités gratuitement le lendemain soir pour une soirée « entre polynésiens ». Malheureusement, le temps qui s’est dégradé en fin de journée, avec des vents très forts et une pluie tropicale comme on en connait ici nous empêcheront de participer à cette « bringue » locale si généreusement proposée.


Le lendemain, nous louons une petite voiture pour faire le tour de l’île de Tahaa.


Il n’y a pas de loueur officiel genre Avis ou Hertz ici et ce sont des particuliers qui proposent deux ou trois voitures en location aux touristes.


Autant dire qu’il est difficile de trouver le moindre véhicule un samedi mais le « mana » devait être en nous pour dénicher le seul restant sur l’île. Au passage nous ne croiserons pratiquement aucune voiture lors de notre périple.


Ne cherchez pas non plus de boutiques ou de restaurant, il n’y en a qu’un seul et une baraque à pizza en bord de route.


Nous nous arrêtons près d’un séchoir à coprah. Il s’agit d’une grande table sur laquelle sont posées les amandes des noix de coco, la partie blanche.


Pour en arriver là, les cocos mûres sont décrochées de l’arbre, puis fendues en deux - avec la bourre qui enveloppe la noix - et séchées dans un premier temps pour que le fruit central se détache de la noix.


Il est ensuite extrait avec un appareil spécial et posé sur la table de séchage où il va se déshydrater lentement. Cette table est recouverte pour la nuit ou en cas de pluie.


Le tout est alors ramassé, mis en sac et vendu à la coopérative « huilerie de Tahiti » à Papeete qui en extraira l’huile pour faire notamment le fameux monoï.

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Auprès de cette table de séchage, un couple décroche dans la cocoteraie des noix de coco et nous en offre à boire en les découpant à la machette. Elles sont lourdes et contiennent au moins un litre de jus de coco.


C’est frais, désaltérant et un peu laxatif aussi…

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Nous faisons une halte à la vallée de la vanille où nous sont expliqués les secrets de cette liane, de la famille des orchidées.


La vanille de Tahaa est réputée dans le monde entier et sa culture demande du savoir-faire et de la patience.


Il faut deux ans après la plantation pour obtenir les premières fleurs.


Ces fleurs, hermaphrodites, doivent être fécondées dans les premières heures de la matinée, faute de quoi elles tombent et interdisent alors toute formation de gousse.


Pas de colibri ou d’insecte pollinisateur en Polynésie, le travail se fait à la main, fleur par fleur, chaque jour.


Après la récolte, il faudra de nombreuses manutentions pour faire sécher et déshydrater les gousses sur de grandes plaques de tôle au soleil, puis calibrer et masser chaque gousse une à une avant de pouvoir les commercialiser.

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Le mieux est encore d’écouter l’histoire de vanille racontée par notre guide, avec son accent tahitien si particulier…

Avec tout ce temps et cette énergie nécessaires pour obtenir le produit final, la gousse de vanille est le second plus cher aliment au kilo au monde après le safran.


Un kilo de vanille de Tahaa coûte 500 euros le kilo.

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Pascal continuera son désormais traditionnel « tour des miss » avec les vendeuses de l’exploitation de la vallée de la vanille.


Il s’arrange par on ne sait quel miracle à toujours être coordonné avec ses chemises à fleurs aux couleurs des tenues de ses charmantes hôtesses.

La classe, ça ne s’explique pas, ça se constate comme une évidence…


Outre cet endroit qui offre la pédagogie d’une plantation de vanille dans son milieu naturel, on trouve un peu partout dans l’île des enclos recouverts d’ombrières en plastique noir.


Cela permet une plus grande concentration de plants et une gestion mieux maîtrisée du soleil et de l’eau et surtout d’éviter l’attaque des insectes ou des oiseaux qui abimeraient les gousses.

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La petite île de Tahaa de 67 kilomètres de circonférence, bien que très peu peuplée (5200 habitants) a de nombreuses ressources.


Après la vanille qui lui a donné son nom d’île-vanille, la culture de la perle de Tahiti est également présente dans le lagon, avec des fermes perlières assez étendues.


Nous visitons l’une d’elles pour en percer les secrets, de l’introduction d’une bille en coquille de mole du Mississipi dans la poche de l’huitre jusqu’à la formation de la perle, avec plusieurs niveaux de taille, de lustre et de forme.

Pendant notre passage dans cette ferme, un enfant viendra sur le ponton pêcher quelques poissons.


Ce n’est pas très difficile, il y en a partout et il suffit de tremper sa ligne avec un quelconque appât pour obtenir une pêche miraculeuse.


L’enfant est bien représentatif des propriétaires de fermes perlières.


Elles appartiennent pratiquement toutes à des asiatiques, comme les commerces d’alimentation et de bricolage en Polynésie.

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Il se trouve que Pascal et Bernadette fêtent leurs 40 ans de mariage ce jour-là.


Bernadette se verra offrir un magnifique collier de 3 perles irisées de vert, de bleu et de violet choisies parmi des milliers de perles de toute nature et de toute facture dans la boutique de la ferme perlière.


Certes, ce ne sont pas des noces de perle mais des noces d’émeraude qui célèbrent en principe quatre décades de mariage mais le geste est particulièrement adapté en ce lieu où se cultive la plus belle perle du monde pour marquer cet événement.


Le 18 juillet 1981, rappelez-vous, c’était au siècle dernier. Le tout nouveau président de la République s’appelait François Mitterrand et la série Dallas inondait l’une des 3 seules chaines de télévision de l’époque.

Un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaitre…


A chacun son centre d’intérêt, nous nous dirigerons ensuite vers la distillerie de rhum Manao, autre pépite de Tahaa.


Nous retrouvons l’ami Olivier et sa femme Anaïs qui nous font déguster leur production avec quelques morceaux de canne à sucre pour accompagner le rhum blanc ou ambré.


Ces rhums ont reçu des prix internationaux. Ils sont issus de cannes endémiques de la Polynésie - on en trouve dans les champs et le long des routes - et sont cultivées de manière traditionnelle et biologique.

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Nous terminons notre tour de l’île avec notre petite Peugeot 108 qui peine à gravir les routes escarpées du centre de l’île et nous apercevons au passage de magnifiques maisons en bois et toit de pandanus en bord de lagon, avec ponton privé.

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Le temps reste venteux et pluvieux et nous attendrons deux jours pour poursuivre le voyage, en visitant d’abord Raiatea, l’île sacrée avant de revenir aux îles vent sur Moorea…




 
 
 

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