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30 – Une semaine à Huahine

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 21 oct. 2020
  • 13 min de lecture

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La traversée du nord de Moorea vers l’est de Huahine n’est pas très longue pour une distance terrestre, 78 miles nautiques soit 150 kilomètres. Elle est orientée sur une route de 305°, autrement dit au nord-ouest, ce qui est très favorable avec les vents d’alizés établis d’est en ouest de 15 à 20 nœuds et permet une navigation au portant (vent venant à l’arrière du bateau) sous une allure de grand largue. De plus, les vagues se forment dans la même direction, avec des creux de plus de 2 mètres et demi, ce qui offre un confort supplémentaire en faisant surfer le catamaran sur la houle.


La veille, le capitaine avait détaillé les consignes de sécurité, avec l’usage des gilets de sauvetage et des brassières, les règles de vie à bord en navigation, les procédures d’homme à la mer, les moyens radio et l’électronique de navigation jusqu’à l’usage ultime du canot de survie. Ce type de briefing est indispensable pour à la fois rassurer les passagers et donner ou rappeler les règles comme celle de la discipline à bord et le rôle du capitaine « seul maître à bord après Dieu » qui porte la responsabilité des personnes et des biens.


Nous quittons la passe d’Opunohu à 6 heures du matin, avec la grand-voile et le génois déployés. Une pluie menace sur Moorea et nous effleure alors que nous quittons l’île.


Nous en aurons les effets collatéraux avec des bourrasques de vent fraichissant jusqu’à 29 nœuds, mais ensuite tout rentrera dans le régime de croisière. Il nous faudra 11 heures pour couvrir la distance jusqu’à la baie de Maroe, Jo&Jo nous gratifiant d’une moyenne de plus de 7 nœuds, ce qui est très correct pour un catamaran de cette taille.

La traversée se passe bien pour tout le monde, sans malade à signaler. Une si longue navigation en pleine mer est une première pour nos invités. Il faut redécouvrir le temps long, la patience, la contemplation de la nature, le silence. Le temps s’écoule entre siestes, stations au poste de pilotage, repas mangé dans un bol et musique pour tenir compagnie.


A peine deux bateaux croisés, un voilier et un cargo au lointain et pas d’autres animaux que quelques oiseaux et des poissons volants sur le parcours.


Nous arrivons à Huahine à la tombée du jour. Le lieu est paradisiaque. Nous sommes les seuls à mouiller au long du Motu, dans 3 mètres cinquante d’eau. Cette bande de récif mesure plus de 3 kilomètres de longueur pour 800 mètres de large et est habitée par une quinzaine de familles. On y trouve également quelques pensions de famille, hébergements chez l’habitant au milieu de la nature en bord de lagon.

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Le lendemain, nous parachevons le voyage en contournant Huahine par le nord et en venant nous établir devant le village de Fare, principale agglomération et seul endroit de l’île où l’on trouve des services, des magasins et un distributeur de billets.


Le mouillage devant le village est à la fois profond de 20 à 30 mètres et saturé de bateaux. Beaucoup de chaine à descendre et rayon d’évitement important (zone de sécurité évitant de toucher les autres bateaux au mouillage) sur fond de vase qui ne nous donnera pas confiance.


Après deux essais, une surchauffe du guindeau (le treuil qui permet de manœuvrer la chaine), quelques blocages divers nécessitant de nombreuses interventions, nous décidons de nous fixer sur un autre spot sur lit de sable blanc entre les deux passes de Fare.

Le trajet en annexe sera plus long jusqu’au ponton mais nous y serons finalement bien mieux installés.

Nous débarquons en fin de journée pour nous relier au monde de l’internet et des messageries et nous finissons au Yacht Club face à la baie et l’île de Raiatea au lointain.

Le spectacle sera assuré par nos deux serveurs, des rae-rae, ces hommes féminisés que l’on trouve beaucoup en Polynésie.


Dans chaque famille autrefois, un des enfants était éduqué et élevé dès son plus jeune âge avec la mission de s’occuper des parents et de l’intérieur de la maison.

Cela produit ces personnages singuliers, invertis, drôles et attachants à la voix haut perchée et au rire caractéristique (certains ont fait usage d’hormones), portant des vêtements féminins et à la sexualité indéfinie.


Pierre, un de nos serveurs, âgé de 50 ans, vit d’ailleurs avec son fils. L’autre serveur est également père de deux enfants.

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Le lendemain midi, 12 octobre, nous prendrons un apéritif en l’honneur de Cristina, la femme de Jonathan (l’un des deux Jo et Jo, celui de Barcelone) qui fête ce jour-là son anniversaire.

Feliz Cumpleaños y Salud !

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Une halte au ponton du Yacht Club pour récupérer le linge à la laverie et refaire le niveau en eau dans nos citernes (nous avons enfin trouvé un point d’eau à Huahine !) et nous prenons le chemin de Port Bourayne pour y passer la nuit.


Nous nous installons près de la pirogue d’un couple qui vit ici depuis plusieurs années. Leur embarcation a même comme habitants un lapin et une petite chèvre que nous entendrons le matin réclamer son petit déjeuner.

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Nous passons la journée avec Siki, personnage haut en couleurs qui gère les lieux et qui nous fait revivre l’esprit de Koh Lanta. Préparation du feu (il faudra deux foyers, un pour cuire le poulet, l’autre pour les gâteaux au coco). Le gâteau coco est obtenu en prélevant le jus de coco qui est ensuite mélangé avec la noix râpée (Patrick mettra sa casquette en arrière pour ressembler à un vrai râpeur) et un peu de farine. La pâte ainsi obtenue est placée entre deux feuilles pour protéger le petit gâteau lors de la cuisson et accessoirement lui donner du goût.

Les aliments - poulets, gâteaux coco et uru grillé (fruit de l’arbre à pain) - sont ensuite placés dans des plats tressés avec des feuilles de palmier.

Tout, hormis le poulet et la poignée de farine, est prélevé sur place. La plage est superbe et pour se rafraichir, ce qui est tout relatif avec la température de l’eau à 29 degrés, il suffit de plonger dans l’eau transparente du lagon.

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Outre les coqs et les poules qui occupent ces lieux, nous retrouvons un « cochonglier », un vérat mi-sauvage, mi-domestique qui vient chaparder la nourriture et nous fait comprendre qu’il est chez lui sur cette plage.


Est-ce à cause de la présence de Thierry Lhermitte sur l’île de Huahine il y a tout juste 20 ans pour tourner le film « Le prince du pacifique » mais cela nous a rappelé l’équipe du Splendid et des Bronzés.


Nous avons donc tout naturellement donné à ce goret le nom de « Copain », comme celui attaché sur la table d’auscultation de Christian Clavier dans « Les bronzés font du ski ».

Et, ce n’est pas du cinéma cette fois, nous étions au bout de quatre heures de cohabitation véritablement copains comme cochons, surtout nos invités…

Pendant que des jeux de plage - le fameux lancer de javelot sur une noix de coco plantée sur une perche – sont proposés, un atelier de bijoux en coquillages se tient dans la cabane de Siki. Colliers et bracelets orneront ces dames pour les futures sorties dans le fenua.

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Le monde des marins est rempli de surprises et de rencontres. C’est ainsi que Jean-Claude, un popaa vivant sur un voilier non loin de notre mouillage, vient accoster Jo&Jo et nous proposer des magnets qu’il peint avec les symboles de Huahine.


Nous passerons une demi-heure avec lui avant d’appareiller vers la baie d’Avea.


En recherche de contact, il est venu avec des jeux de cartes et de magie et nous fera quelques tours entre deux récits de ses aventures, notamment son périple depuis la France en passant par le Cap Horn et l’île de Pâques.


Nous quittons notre colporteur-magicien pour arriver sur la bouée en face des maisons de Fabienne et Jean-Christophe et de Cathy et Pierre-Charles, à grands renforts de saluts de leur part depuis la rive... Pas de doute, nous sommes attendus.


Le lendemain, nous emprunterons le pick-up de Jean-Christophe pour faire un tour de l’île de Huahine. Découverte de notre île de cœur, en commençant par le point de vue de Tefarerii avec une vue sur le lagon aux dégradés de bleus et de verts à couper le souffle.

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Nous ferons une halte chez notre amie Nathalie qui tient « La Passion du Paréo » à Parea. Le temps de prendre un premier cours pour apprendre la technique de peinture et pour prendre rendez-vous pour un paréo personnalisé qui sera confectionné le dimanche suivant.

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Nous ferons une halte au village de Faie pour les aiguilles sacrées aux yeux bleus.


La sécheresse qui sévit depuis deux mois sur ce coin de Polynésie fait que la rivière est presque à sec et ces magnifiques spécimens ne barbottent que dans quelques centimètres d’eau.


Nous nous rendrons ensuite au pont de Maeva où se trouvent de nombreux pièges à poissons, amoncellement de cailloux venant canaliser les poissons jusqu’à de petites cabanes où les attendent les pêcheurs.


De retour à Fare, nous cherchons notre repas chez Izzy’s, où nous rencontrons de charmantes polynésiennes avec des coiffures en fleurs naturelles. Nous déjeunerons finalement au restaurant de l’hôtel Lapita, déserté en ce milieu de journée. Le restaurant en bord de lagon est superbe, avec un immense toit en bois exotique et feuilles de pandanus.

Nous visiterons le musée du coquillage par une chaleur accablante, avant de finir la soirée chez Fabienne et Jean-Christophe en toute convivialité, en préparant la journée du lendemain, que nous passerons sur une pirogue.

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Depuis notre dernière visite fin août, ils ont construit un magnifique bungalow en matériaux traditionnels - bois local et toit de pandanus, avec des sanitaires attenants flanqués de murs de gros bambous. Le tout possède un charme fou et ressemble beaucoup aux maisons sur pilotis que l’on trouve en bord de lagon.

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Nous passerons le lendemain sur une pirogue traditionnelle à balancier pour faire le tour de Huahine Iti, la partie sud de l’île. A flanc de montagne, un gros rocher offre la vue d’un visage, avec ses yeux, son nez et sa bouche bien dessinés.

Cette tête qui regarde vers la mer et l’île de Raiatea - l’île sacrée - juste en face possède même une houppette de végétation, ce qui fait dire à des touristes américains que c’est la tête de Donald Trump.

En vérité, les polynésiens y voient une reine qui accueille les voyageurs et protège cette partie sud de Huahine.


La pirogue nous emmène ensuite à Port Bourayne pour une baignade dans un véritable aquarium au pied d’un motu. Nous avions déjà visité cet endroit exceptionnel lors de notre passage à la plage de Siki et nous replongeons avec bonheur dans cette eau limpide, au milieu des coraux et de ces milliers de poissons attirés par les morceaux de pains que nous leur jetons. Certains poissons papillons familiers viennent picorer jusque sans nos mains.

Cela reste à ce jour un des endroits les plus accessibles et les plus poissonneux que nous connaissons depuis que nous vivons en Polynésie.

Notre jeune guide Marama – mot qui signifie la lune en tahitien - nous apprend les secrets de l’île, les légendes comme celle du Dieu Hiro, dont on trouve des traces partout dans les archipels avec des histoires qui se rattachent à ses exploits.


Marama a un sens aigu de sa culture, de ses coutumes et de son pays. Il a vécu 3 ans en métropole avant de revenir vivre dans son pays. Sa femme est de Maupiti, une île proche de Bora-Bora et quand on lui demande pourquoi il n’a pas trouvé ici, il répond en riant que toutes les filles de Huahine sont plus ou moins ses cousines… Ici, tout le monde se connait.

Pour accompagner notre voyage, nous dégustons un bon punch planteur de sa composition ainsi que des morceaux de banane coupés et mélangés dans de la noix de coco râpée.

Nous faisons une halte dans la maison qu’il a construite lui-même et qu’il loue aux touristes en quête d’authenticité.

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Après une nouvelle baignade dérivante dans un jardin de corail devant le fare (maison) de Marama, nous sommes reçus pour le déjeuner par William, son père, et Vaiana sa compagne qui nous accueillent en tenue traditionnelle.

Poisson cru au lait de coco, thon grillé au barbecue accompagnés de sauces délicieuses, uru grillé ou frit, gâteau à base de papaye, eau glacée à la citronnelle et vin de bordeaux nous rassasient. La maison se trouve sur un motu entre mer et lagon. Nous irons jusqu’à la plage pour voir les vagues se briser sur les récifs.


Nous sommes seuls.

Ici, pas de touristes qui entassent leurs serviettes à 50 cm les unes des autres…

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Nous reprenons la pirogue pour un bain dans le lagon, un vrai décor de carte postale, la musique du yukulélé en prime.

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Un ami de William, descendant de son jet ski, viendra se joindre à nous pour partager une bière et jouer à son tour du yukulélé tandis que Sylvie et Fabienne, suivies de Vaiana nous gratifieront d’une danse tahitienne.

Il est l’heure de rentrer. Patrick sonnera l’heure du départ en soufflant dans la conque avec un certain talent…

Coro, l’ami polynésien de Fabienne et Jean-Christophe, devenu notre ami, nous propose une pêche en haute mer pour le lendemain matin. Patrick et Jacky acceptent avec joie, conscients du privilège.

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Levés dès 5h00, nous sommes à pied d’œuvre au ponton de Parea une demi-heure plus tard pour mettre à l’eau l’embarcation de Coro et partir au lever du soleil.

Coro a construit lui-même ce bateau traditionnel de pêche typique de la Polynésie.

Admirablement profilé et conçu idéalement pour emporter le matériel de pêche et stocker le poisson dans de la glace pilée, il a la particularité d’avoir un caisson à l’avant où se loge le pilote.

Ainsi calé, le pilote dispose d’un manche assimilable à un joystick qui, par le jeu de câbles de chaque côté, permet de diriger le moteur à l’arrière développant 115 chevaux. Une canne à pêche pour les gros poissons, avec des moulinets impressionnants sont disposés de chaque côté du pilote.

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Un harpon est aussi à portée de sa main. Il peut tout à la fois piloter d’une main et harponner de l’autre, tout en étant parfaitement calé dans son habitacle.

A l’arrière, après d’imposantes glacières, se trouve un crochet pour ramener le poisson à bord et une batte en bois pour l’assommer.

C’est une embarcation extrêmement fonctionnelle, faite pour aller vite et fendre les vagues, mais très instable à l’arrêt lorsque les vagues le ballotent de tous côtés.

Côté emport de passagers, c’est également très limité et nous passons toute la navigation debout derrière le pilote.


Nous filons à vive allure par-dessus les vagues au soleil levant. L’impression ressentie, mélange de vitesse, de beauté, de liberté et d’immensité est grisante.

Coro a l’œil vif et sait repérer à coup sûr le moindre oiseau, le moindre souffle de baleine.

Il nous conduira vers une baleine et son baleineau, à la sortie de la passe de Huahine et nous verrons s’ébattre le baleineau à quelques mètres de nous.


Ce spectacle toujours aussi magique pour nous fait rire Coro car pour lui, tout ceci est banal.

Inversion des hémisphères, inversion des valeurs et des émotions. Nous passons bien devant la Tour Eiffel sans vraiment la regarder alors que l’on vient du monde entier pour la voir…

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Nous naviguons très loin, jusqu’à un point à mi-chemin entre les îles de Huahine et Tahaa, appelé DCP. Perdu au milieu de l’océan, avec plus de 2000 mètres de fond, se trouve un improbable drapeau flanqué de 5 bouées.


Ce drapeau est en fait ancré au fond sur lequel reposent des filets qui permettent aux algues de se développer. Ces algues attirent les petits poissons qui à leur tour attirent de plus gros. Ces zones de pêches sont la garantie, si le temps et si les poissons le veulent bien, de ramener de grosses pièces telles que les thons, les thazards, les mahi-mahi, les espadons ou les marlins...

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La technique de pêche est simple voire rudimentaire, mais géniale.


Un hameçon de belle taille est dissimulé dans le corps d’une sardine. Celle-ci est ensuite attachée avec deux ou trois autres sardines autour d’un bloc de ciment cylindrique coulé dans une boite de conserve.



Environ 200 mètres de fil de nylon de bon diamètre est alors déroulé, le tout attaché à une bouée qui comporte une couleur au-dessus et une autre au-dessous.

Un système de filin attaché à une simple pince à linge maintient la bouée dans sa position initiale. Si un poisson mord à l’hameçon, il tire sur le fil de nylon et détache la pince qui libère le filin et fait se retourner la bouée, qui change donc de couleur et signale la prise. Le bloc de béton est aussi libéré dans l’opération et va s’échouer sur le fond.


8 dispositifs de la sorte sont placés dans la zone, mais nous ne sommes pas seuls.

4 autres bateaux utilisant la même technique stationnent à quelques centaines de mètres de nous et nous voyons des dizaines de bouées flotter en pleine mer. Chaque bateau a sa couleur et sait quelle bouée lui appartient.


C’est ensuite le ballet des esquifs venant relever les lignes, remettre des appâts et surtout attendre la pêche miraculeuse.

Ce matin-là, ça ne mord pas, pour personne, sauf pour nous !


Notre première prise sera un requin à pointe blanche de pleine mer, un solide gaillard de près de 3 mètres avec qui on n’a pas envie de s’amuser.

Il a avalé une sardine mais nous ne le remonterons pas à bord. Trop dangereux et, aux dires de Coro, pas très bon à manger.

En accélérant pour le décrocher, l’hameçon finira par se détacher, libérant notre proie.

Pas rancunier, ce requin reviendra nous rendre visite quand, jetant par-dessus bord les épluchures de pamplemousse, puis des sardines, il tournera autour du bateau pour qu’on immortalise sa présence.

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Le meilleur restait à venir. En remontant les lignes en fin de matinée de pêche, Patrick sent une résistance sur l’une d’elles et appelle Coro à la rescousse. Un gros poisson est au bout !

Petit à petit, nous voyons apparaître les reflets jaune et vert de la daurade coryphène, appelée ici mahi-mahi.


Ce sont des poissons magnifiques, à la chair très goûteuse et très prisée que, la plupart du temps, les pêcheurs gardent pour eux et ne les vendent que s’ils en pêchent beaucoup. Le mahi-mahi est un poisson pouvant atteindre 2 mètres de long et peser 20 kilos. Le nôtre est un « petit » de près 1 mètre 20 et 8 kilos.


En un tournemain, Coro alpague, hisse et assomme le bestiau. Ames sensibles, s’abstenir de regarder la vidéo ci-dessous.

Nous rentrons à terre et nous pouvons poser avec le trophée au pied du bateau.

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Le mahi-mahi sera découpé chez Coro et Vaiana et dégusté le lendemain au barbecue chez Fabienne et Jean-Christophe, avec une vue superbe sur le lagon et Jo&Jo au premier plan.

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Le repas placé sous le signe de la convivialité, de la gastronomie, de la bonne humeur et du spirituel avec l’évocation des coutumes polynésiennes, du mode de vie, des croyances, de l’esprit du « mana » omniprésent ici.

Comprendre cette spiritualité est essentiel pour connaître le comportement du polynésien et son rapport au temps, aux choses, aux humains et à la nature.

Tout cela sous l’œil débonnaire d’un boudha de pierre en position du lotus, face à la mer, sur le deck de la maison.

Cette ambiance était propice à une démonstration de danse par Fabienne et Sylvie puis par Vaiana et Fabienne qui préparent un spectacle pour début décembre.

Sur le même registre, un porte-bonheur nous avait été offert le matin même par Veena, la fille de Nathalie, de Passion Pareo. La fleur de Tiare comporte 5, 6, 7 ou 8 pétales. Celle à 8 pétales porte chance.


Fille unique d’une française et d’un polynésien, Veena aura 11 ans le 20 novembre. Nous lui donnons en avance le nom de « miss Tahiti » tant elle irradie déjà à son âge d’un charme solaire.

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Le soleil sera aussi au cœur de l’œuvre du paréo, symbolisé par le Yin et le Yang. 4 heures de traçage, de détourage des motifs à l’aide d’un flacon de gutta, un liquide à base de caoutchouc et enfin la peinture proprement dite pour représenter l’île de Huahine, un cocotier, des bambous et des fleurs d’hibiscus.

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Après une semaine bien remplie à Huahine, nous nous préparons pour la suite du périple.

Ce sera Tahaa, l’île vanille, où nous découvrirons, en plus de l’histoire de cette liane appelée « or noir de la Polynésie », l’histoire du rhum de Tahaa et des huitres perlières…


A suivre dans le prochain numéro du blog…

 
 
 

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