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24 – Ile de Rangiroa

  • Photo du rédacteur: Jo et Jo
    Jo et Jo
  • 14 juil. 2020
  • 12 min de lecture

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Notre séjour à Tikehau s’est prolongé jusqu’au 2 juillet, pour cause de météo défavorable d’une part et du challenge très relevé pour Sylvie d’obtenir le fameux niveau 1 de plongée, avec la même équipe d’instructeurs depuis le premier jour, d’autre part. Ce fut chose faite dans l’après-midi en plein océan, avec en plus des exercices, la chance de voir une tortue, une raie manta, quelques petits requins et des milliers de poissons. Challenge réussi et annoncé avec le retour triomphal du bateau.

Ce diplôme est venu à point nommé célébrer l’anniversaire de Sylvie, arrosé comme il se doit au club de plongée avec les compagnons de la palanquée du jour, et notamment la jeune Clémentine, née un 2 juillet également, mais 40 ans plus tard...

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Le « joyeux anniversaire » et le « happy birthday » chantés un verre à la main peuvent désormais être complétés par la formule tahitienne : ‘Ia 'oa'oa i to 'oe mahana fanaura'a.

Le lendemain à l’aube, nous mettons le cap sur Rangiroa. Cela parait proche sur la carte et ne fait qu’une distance de 53 miles d’un point de mouillage à l’autre, mais le vent de face nous oblige à naviguer au moteur la majeure partie de la traversée et nous mettrons 9h00 pour enfin s’amarrer à une bouée dans un endroit abrité des alizés d’est.

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Notre AIS (système d’identification des bateaux par satellite) nous apprend que nous avons pour voisins proches Philippe Poupon et Géraldine Danon et leurs 3 enfants, à bord de leur voilier « Fleur Australe ».

Depuis 2009, ils ont déjà fait plusieurs fois le tour du monde pour des expéditions dont le but est de sensibiliser le public à la protection des océans.

Leur aventure a fait l’objet de plus de 20 reportages télé diffusés sur TF1 et la chaine Voyage, que nous avons vus pour la plupart.

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Philippe Poupon est l'un des navigateurs les plus titrés avec trois fois le Figaro à son palmarès, vainqueur de la Route du Rhum, de la Route de la Découverte, du record de l'Atlantique, champion du Monde des skippers. Il a été, comme Olivier de Kersauzon, un des coéquipiers et disciples d’Eric Tabarly, notamment sur Pen Duick VI à la fin des années 70. Géraldine Danon, actrice à ses débuts, a pour originalité d’être la filleule d’Alain Delon.

Nous voici donc à Rangiroa (Ciel immense ou Vaste ciel en paumotu, langue des habitants des Tuamotu), deuxième plus grand atoll au monde par la superficie de son lagon qui constitue une véritable mer intérieure. Dans ses dimensions maximales le lagon est long de 80 km pour une largeur de 32 km, la profondeur maximale n'est que de 35 mètres. Il pourrait contenir entièrement l’île de Tahiti.

L’atoll est constitué de 240 motus séparés par plus de 100 ho'a (petits chenaux) qui forment son récif corallien, d'un peu moins de 300 mètres de large mais qui s'étend sur plus de 200 kilomètres. Il abrite une population de 2.000 habitants concentrés dans deux villages (Avatoru et Tiputa) proches de 10 km à l’abord des deux seules passes accessibles.

Nous trouvons un mouillage abrité devant le meilleur hôtel de Rangiroa, avec ses paillotes sur la plage et ses incontournables fare sur pilotis, mais il n’ouvrira ses portes que le 22 juillet.

Le pays reste bouclé jusqu’au 15 juillet et le manque de touristes se fait sentir pour les commerçants. Le début des vacances scolaires accentue le peu de vie dans les villages. Pour nous, c’est au contraire un paradis pour nous seuls ou presque.

Le soir, des oiseaux viennent se poser sur Jo&Jo, le gratifiant au passage de nombreux gazouillis, d’appels aux autres membres du groupe et surtout d’un engrais sur la proue qu’il faudra nettoyer énergiquement. Le guano, c’est tenace et destructeur.

Ils y resteront toute la nuit. Notre catamaran avec ses nombreux perchoirs est devenu une cage aux oiseaux à l’air libre, sous la caresse des alizés…

Pas de problème pour trouver un club de plongée et de s’y faire une place, il faut téléphoner pour qu’ils ouvrent pour nous !

Nous faisons la connaissance des responsables du club Rangiroa Plongée, Alexandra et de son mari Claudio, un chilien, recommandés par nos amis de Tikehau.

Nous discutons beaucoup du Pérou qu’ils connaissent bien également, de nous souvenirs de Lima, Arequipa, Cuszco, Titicaca, avec un débat sur la véritable origine du Pisco, l’alcool blanc dont la paternité est revendiquée par les deux pays (mais le Pisco est en fait péruvien…).

Nous ferons une petite plongée dans le lagon, sur un lieu appelé « l’aquarium » en raison de la multitude de poissons et de coraux, abrité des courants sous le vent d’un petit motu appelé Nui Nui.

Nous y verrons une magnifique murène sortant la tête de son rocher.

Nous trouvons pour le soir un restaurant en bord de la passe de Tiputa, avec vue sur les dauphins venant profiter du courant entrant à la tombée du jour pour effectuer des cabrioles dans le mascaret.

Pas de choix du menu et seulement un autre couple de Papeete pour nous accompagner pour le diner dans cet endroit magnifique.

Cocktail à base de rhum local sur le deck, poisson cru à la javanaise et poisson-perroquet à la vanille avec un gratin délicieux, accompagné d’un bon Listel rosé feront parfaitement l’affaire pour fêter l’anniversaire de Sylvie.

Le lendemain, nouvelle plongée, en océan cette fois, le long d’un tombant où les dauphins viennent souvent jouer et recherchent le contact avec les plongeurs.

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Ils ne seront pas au rendez-vous ce matin-là, mais ce n’est que partie remise.

Au retour de la plongée, nous décidons de traverser le lagon vers le sud en direction de l’île aux récifs. Nous y trouverons un lieu vierge dont nous serons les seuls à profiter.

Jo&Jo est ancré dans 3 mètres d’eau cristalline, sur du sable blanc, parfois rose, face à une lagune de cocotiers, à l’abri du vent et des moustiques.

Ce motu tient son nom de nombreux récifs coraliens au relief acéré comme des lames de rasoir, sur sa face sud orientée vers l’océan. Sur sa face orientée lagon, ce n’est que plages et végétation. Des petits chenaux permettent de passer d’un côté à l’autre. Une vue panoramique montre l’aspect sauvage et préservé de cet endroit, loin de tout sauf de la beauté.

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Devant un tel décor « sea, sex, sand, sun », on imagine immédiatement une suite à la série des « bronzés ».

Thierry Lhermitte ayant dépassé la limite d’âge pour ce nouvel épisode, nous avons engagé lors du casting sur la plage son cousin Bernard l’hermite, un personnage très introverti qui a eu du mal à sortir de sa coquille…

Mais s’il sent une ouverture, il pourra toujours se dire que sur un malentendu, ça peut marcher…


Pendant une semaine, nous ne verrons absolument personne dans le sud du lagon, pas un seul autre voilier, pas un autochtone. Car ici, pas de maison à part quelques cabanes de pêcheurs et d’exploitants de coprah (noix de coco ouverte en deux et séchée, servant à la fabrication du monoï). Inutile de chercher un magasin et encore moins une connexion Wi-Fi… De plus, le temps ne favorise pas trop la navigation et les touristes ne sont toujours pas au rendez-vous. Rangiroa, on y vient pour la plongée et c’est à peu près tout…

Le vent fait lever une houle qui rend le lagon comparable à l’océan qui l’entoure. L’étendue d’eau est telle qu’elle forme une véritable mer intérieure.

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Après l’île aux récifs, nous poursuivons notre route vers l’ancienne capitale de Rangiroa, nommé de manière amusante Otepipi (qu’on aurait forcément envie de jumeler avec la lac Titicaca)… En vérité, il ne reste rien ou presque de l’ancien village, à part une église encore debout et qui baigne dans son jus au milieu de nulle part. Il semble qu’un jubilé en l’an 2000 dont les décors subsistent représentent les derniers aménagements du lieu qui garde les stigmates du temps. Cette église Sainte Anne date du XIXème siècle.

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A cette époque, les habitants vivant en autarcie, l’essentiel de la communauté était rassemblé sur le motu et non sur les deux seules passes d’entrée au nord.


Les récifs acérés côté mer offraient une protection naturelle contre un quelconque envahisseur et les passes du nord étaient gardées par les guerriers.


La pacification des Tuamotu au XIXème siècle a rendu cette contrainte obsolète et la population a naturellement migré vers les passes, plus aptes à supporter les échanges et recevoir le ravitaillement par les goélettes. C’est toujours le cas aujourd’hui.

Nous poursuivons notre périple vers la pointe à l’est de l’île, réputée pour ses plages de sable rose. La couleur est due à une microalgue. Nous longeons les motus hérissés de cocotiers, plongeant sur une eau transparente révélant des nuances de bleus et de verts. C’est un spectacle sans cesse renouvelé dont on ne se lasse pas.

La navigation n’est possible en toute sécurité qu’aux heures zénithales du soleil, entre 9h00 et 15h00, sans pluie et sans nuages. Cette partie de lagon est parsemée de « patates » de corail, parfois à fleur d’eau et seule cette lumière verticale permet de distinguer les nuances de bleus révélant les différences de profondeur. Un bleu turquoise au milieu d’un bleu outremer trahit une très faible profondeur de sable qu’accompagne une résurgence de corail brun.

Même avec ses 1m15 de tirant d’eau, Jo&Jo est à la merci d’un échouage si l’on n’y prend pas garde. Veille et vigilance sont de mise, mais l’objectif en vaut la peine.

Quelques motus émergent au milieu du lagon, avec des habitations improbables en ces lieux.

Nous arrivons dans le fond du lagon. Le vent des alizés d’est souffle toujours mais la houle devient faible, car c’est de ce côté de l’île qu’elle prend naissance.

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Nous effectuons notre mouillage devant le « village coquillage », en fait une côte abritée avec 4 habitations en bord de plage dont il ne semble pas y avoir âme qui vive…

Nous tentons une sortie à terre vers la maison la plus éloignée, un bateau à moteur étant visible au loin. Bien nous en a pris car nous tombons sur une famille (la seule présente dans ce coin de l’île) avec Vini le père, Nina la mère, Abraham le fils et Terani la belle-fille.

Ils vivent ici à l’année, loin de tout confort et visiblement heureux de vivre au paradis selon leur propre expression. Seul empreint au progrès, un panneau solaire qui alimente un congélateur, un réchaud à gaz, le bateau à moteur pour se rendre au village de Tiputa et un petit engin de chantier pour transporter des noix de coco.

L’eau de pluie est recueillie dans une citerne. Ils vivent dans des cabanes en tôle. Il n’y a pas de porte. Il y a des poules, des chiens et des chats.

Il y a surtout leur extraordinaire gentillesse. Nous sommes accueillis comme des hôtes de marque leur faisant l’honneur de leur rendre visite.

Ils vivent de la culture du coprah. La nature leur offre des noix de coco à profusion toute l’année et chaque jour reviennent les mêmes gestes immuables. Une fois les noix ramassées et rapportées devant chez eux, ils les fendent en deux, avec leur bourre. Ces demi-coques sont ensuite empilées en longues rangées pour les égoutter et commencer de les sécher.

Le tas ainsi formé sera ultérieurement entamé et transformé de manière énergique et efficace en un tas de chair de noix proprement dites d’un côté et bourre et écorce du coco de l’autre, qui seront brulées le soir.

La chair des noix de coco est séchée sur de grandes tables exposées au soleil et recouvertes la nuit. Ces noix seront mises dans de grands sacs et transportées au village pour y être vendues et entrer dans la composition du monoï, l’huile aux vertus magiques de la Polynésie qui sert à tout, douce et délicatement parfumée à la fleur de tiare.

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La culture du coprah est assez développée compte tenu de la matière première abondante et gratuite mais elle est également largement subventionnée par l’état.


C’est le seul moyen de retenir des personnes dans les îles et leur assurer un revenu certes modeste mais suffisant pour leur niveau de vie.

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Ici à Rangiroa, à part cette famille sédentaire, qui se rend au village une fois toutes les 3 semaines, la plupart des habitants vivent regroupés au nord et viennent « au secteur » quand il se déplacent sur les motus pour travailler périodiquement sur leur exploitation.

Des petites cabanes çà et là en bord de plage témoignent de cette présence temporaire.

Mais la grande particularité de cette famille attachante, c’est qu’on la connait déjà !

Elle a fait l’objet il y a deux ans d’un reportage souvent diffusé sur la chaine France O et Polynésie 1ère et qui montre un jeune homme aller chercher de minuscules coquillages dans une clairière, gratter le sol au râteau, le tamiser et venir rincer les petits coquillages sur un tamis en bord de lagon bleu turquoise. C’est un travail très physique, sous la chaleur et en compagnie des moustiques.

Toute la famille a participé au tournage et apparait dans certains plans. Nina est très fière de nous en raconter les détails, même s’il n’y a pas de télévision chez eux. Ils connaissent par cœur ce film qu’ils ont vu maintes fois à Tiputa.

Nous avions été touchés alors par ce reportage, par ce côté décalé d’accomplir une chose importante et ancestrale pour eux et qui nous semblait si dérisoire avec nos yeux d’européens dopés au culte de la performance, du rendement et du confort.


Choc des cultures, des valeurs, du sens de la vie.

Allongés sur notre méridienne devant notre écran plat, nous étions des voyeurs amusés de voir ces gens simples évoluer dans le dénuement et vivre de si peu de choses au prix de tant d’efforts.

En venant ici, dans leur univers, nous avons trouvé des gens vrais et accueillants qui donnent le peu qu’ils ont à des étrangers d’un grand bateau qu’ils ne peuvent même pas rêver de posséder un jour.

Quel contraste avec la France que nous avons quittée fin 2019 sous l’emprise de râleurs de toutes couleurs de vêtements (gilets, bonnets et autres) unis sous le leitmotiv mortifère « je ne suis pas heureux et je ne veux pas que d’autres soient plus heureux que moi »

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Chaque image est revenue en mémoire et il fallait voir Nina et Vini heureux que des inconnus les connaissent si bien. Le fils et la fille ont laissé leur travail pour nous montrer le lieu du tournage.

Pendant plus d’une heure, nous sommes partis tous les quatre dans la cocoteraie, à la découverte de ces fameux « pupus », de minuscules coquillages enfouis dans la terre depuis des siècles, et qui ont une fois lavés de belles couleurs rouges, blanches ou saumon.

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Il y a de petites excavations un peu partout, résultat des fouilles antérieures. Ces petits coquillages sont très prisés dans toute la Polynésie pour confectionner des bijoux et surtout les colliers que chaque visiteur arbore autour du cou en quittant Tahiti, tradition de départ en écho au collier de fleurs de l’arrivée, comme une promesse de revenir…


Pas besoin d’apporter à boire pour la balade, il y a de tout sur place et Abraham, décroche les noix de coco à l’aide d’une longue perche et les entaille à la machette.

Il en offrira à une à chacun, remplie d’une eau délicieuse, fraîche et sucrée (mais qui a aussi des vertus laxatives très efficaces).

De retour dans leur maison, Nina nous annonce qu’elle a préparé le diner et que nous sommes invités à le partager avec eux. Impossible de refuser et à vrai dire nous sommes ravis. Nous discutons beaucoup de ce que nous avons vu et voulons voir les colliers et bijoux qu’elle fabrique à partir des pupus et autres coquillages.

C’est simple et de toute beauté et nous achèterons pour une somme dérisoire quelques colliers pour honorer nos visiteurs sur Jo&Jo. Nina offrira en prime un bracelet de sa composition.

Avant de passer à table (une sorte de bourguignon de poulet avec des pâtes), nous faisons la connaissance d’un magnifique Kaveu - crabe de cocotier – aux beaux dégradé de bleu, jaune et rouge. C’est très bon au barbecue mais nous en mangerons une autre fois.

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Nina se propose de venir décorer notre bateau le lendemain, avec des feuilles de palmier et des fleurs, pour nous remercier de notre présence parmi eux. Nous repartons hélas le lendemain matin pour profiter d’une météo favorable et nous déclinons cette gentille attention.


Nous quittons cette famille en échangeant nos téléphones et nous promettant de revenir en fin d’année. Nous repasserons certainement dans les Tuamotu en décembre pour bichonner Jo&Jo dans un chantier naval familial très réputé dans l’île d’Apataki, à 73 milles de Rangiroa. Après un entretien complet en cale sèche des moteurs et de la coque, il sera prêt à repartir pour de nouvelles aventures. Ce chantier est tenu par la famille de Nina et Vini. Nul doute qu’on y sera aussi bien accueillis.

Nous revenons vers la passe principale de Tiputa le lendemain, avec une belle traversée du lagon à la voile, au portant, à plus de 6 nœuds de moyenne.

Là encore, nous ne croiserons aucun bateau. Où sont passés les marins d’antan ?

Pilote automatique et surveillance des rares patates de corail sur la route pour le capitaine, activité plus relaxante pour le lieutenant qui s’adonne à une séance de bronzage sur le roof, avec la crème solaire indispensable sous ces latitudes…

Nous revoici pour quelques jours à notre mouillage du début. Les nouvelles arrivent en nombre, après une semaine de silence radio. Nouvelles de la famille, des amis, des informations de métropole et du monde.

Nous apprenons le remaniement ministériel, la reprise frileuse des vols vers et pour Tahiti, avec une escale à Vancouver au Canada en remplacement de San Francisco ou Los Angeles, l’Amérique étant toujours empêtrée dans la pandémie…


Ici aussi, le 14 juillet ne sera pas festif, les traditionnelles fêtes du Heiva sont annulées depuis longtemps, aucun groupe n’a pu préparer les chorégraphies de danses, les chants, les concours de pirogues. Ce sera pour l’an prochain.

Le temps de recharger nos fichiers météo, nous faisons le plan des prochains jours et sélectionner le meilleur créneau pour le retour à Papeete avec une halte sur l’île de Makatea. Il nous reste une semaine à Rangiroa et encore pas mal de choses à voir.

Nous retournons célébrer la fête nationale au Relais de Joséphine. Nous avons sympathisé avec Séverine la patronne et Elodie la cuisinière et demandé expressément un déjeuner autour de la langouste sur le deck en face de la passe, en espérant y voir les dauphins.

Un verre de vin de Tahiti à la main (du vignoble de Rangiroa que nous souhaitons visiter cette semaine), nous célébrons un 14 juillet inédit que nous avions prévu initialement de passer avec famille et amis au cœur des fêtes traditionnelles du Heiva à Papeete.

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Vœu exaucé avec un joli ballet de dauphins dans la passe de Tiputa devant le restaurant, une sorte de défilé du 14 juillet aquatique et joyeux, avec ce sentiment de vivre une nouvelle fois - comme un privilège - des moments exceptionnels au quotidien…

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Nous poursuivons l'après-midi en compagnie de Séverine (près de Jacky) et d'Elodie (près de Sylvie) dans ce lieu de charme qui est devenu notre base à terre...

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